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Page:Merrill - Une voix dans la foule, 1909.djvu/49

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VERS D’AUTOMNE

Le soleil n’est qu’un souvenir,
Les feuilles ont caché la terre,
Les derniers oiseaux vont se taire
Et les chansons d’amour finir.

Les jeunes femmes, où sont-elles,
Qui cueillirent baisers et fleurs ?
Écoute le passant en pleurs :
Amours et roses sont mortelles.