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Page:Merrill - Une voix dans la foule, 1909.djvu/57

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Je sentirai sur moi descendre
L’ombre où nulle étoile ne luit,
Sans crainte ni désir d’entendre,
Ô toi, ton appel dans la nuit.

Car je sais que veille à ma porte
L’ange qui n’aime ni ne hait,
Celui dont la mémoire est morte
Et qui, les yeux vides, se tait.