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Page:Merrill - Une voix dans la foule, 1909.djvu/58

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LA REVENANTE

Ô mon Dieu, toujours cette femme
Que ce fou voulut tant avoir !
Cette bouche baisée un soir,
Et ces yeux qui m’embrasaient l’âme !

Et ces mains qui cherchaient mes mains,
Et ce cri : « Je t’aime ! je t’aime ! »
Et la fuite au moment suprême,
Et l’horreur de ces lendemains !