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Page:Merrill - Une voix dans la foule, 1909.djvu/68

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DOUTE

C’en est-il bien fini de la vieille folie
Et d’outrager les dieux après avoir trop bu,
Et de hocher, mi-mort, une tête avilie
Entre la putain nue et l’ivrogne barbu ?

As-tu, debout, brisé sur la table la coupe
Où tu puisais l’envie affreuse de déchoir !
As-tu frappé la danseuse qui tord sa croupe
Et qui, la langue entre les dents, rit au miroir ?