Aller au contenu

Page:Merrill - Une voix dans la foule, 1909.djvu/87

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

V

Viens, cette nuit, poser tes lèvres,
Fleurs tièdes de chair, sur mes yeux.
Je croirai sentir sur mes fièvres
Des roses s’effeuiller des cieux.

Glisse tes deux mains dans les miennes,
Doucement, comme un don secret ;
Puis chante des choses anciennes
Faites d’amour et de regret.