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Page:Merrill - Une voix dans la foule, 1909.djvu/89

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VI

Je crains de cueillir ta beauté
Quand j’entends retentir les heures
Sur tous les toits de nos demeures.
Après le printemps c’est l’été.

Ce que jeunesse perd et donne,
Flammes du cœur et fleurs du corps,
Le prendrai-je en dépit des morts ?
Après l’été voici l’automne.