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Page:Meschinot - Les Lunettes des Princes.djvu/19

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JEAN MESCHINOT

ment étudié par M. A. Claudin (L’Imprimerie en Bretagne au XVe siècle, publication de la Société des Bibliophiles bretons) ; de plus, il a nié l’existence, attestée par de Bure et Is. Fournier, d’une édition de Paris, Mignart, 1495, que nous avons rencontrée, et sur laquelle nous avons publié un article dans le journal le Livre (juillet 1889).

Cette édition, rare entre toutes, ne nous a pas été inutile pour établir le texte de la nôtre. Mais nous avons surtout consulté et suivi la jolie édition en lettres rondes de Paris, Galiot du Pré, 1528, très lisible, comme tout ce qui est sorti de l’atelier de ce maître imprimeur.

Respectueux de l’orthographe de Meschinot, nous lui avons imposé une ponctuation et une accentuation logiques, qui font absolument défaut dans les éditions gothiques et sont encore bien rudimentaires dans celles en lettres rondes. Nous avons dû passer condamnation sur un certain nombre de vers faux, trop longs ou trop courts. Meschinot paraît brouillé avec la quantité prosodique. Il eût été souvent difficile, parfois téméraire, de chercher à la rétablir.

Quelques notes grammaticales et historiques, un petit glossaire, où nous avons surtout recueilli les expressions propres à notre auteur, complètent notre tâche critique. Un plus ample commentaire