Page:Meslon - Petite pervertie.djvu/12

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Il naquit des anges. Ceux-là nous voulons les découvrir. Ils vivent au milieu de nous. Tout autour, s’ébattent les Juifs dissimulant dans leur pantalon une petite queue de cochon. Les rois en firent brûler quelques-uns. Je ne ferai brûler personne. La graisse surchauffée, à mon avis, ne sentant pas bon.

J’aime la beauté sans voile. La parfaite nudité. Une vieille coquette trop fardée mérite qu’on lui passe un linge humide sur la figure. À moi la peau nature. Seules les vierges ont le droit de rougir.

Je veux faire jaillir les seins en toute liberté, du corsage. Caresser la peau douce comme du satin, de belles cuisses qui s’offrent et qui s’entr’ouvrent. Enfin las d’avoir trop aimé m’écrouler sur cette poitrine. Sous l’enveloppe entendre battre son cœur et pouvoir l’ausculter librement.

L’homme ne doit-il admirer que la femme et vice-versa et versa-vice ?