Page:Meslon - Petite pervertie.djvu/13

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Toute la création mérite notre attention. Je ne veux plus de pagne sur ces parties « dites honteuses ». Celles que Mme Bovary tremblante et émue ne consentait à voir que dans un fiacre, les rideaux soigneusement tirés.

La lumière, le grand soleil. Ne confondons pas autour et alentour. Amour et rigolade.

Ne détruisons rien. Tout mérite d’être conservé.

Ne conservons rien. Tout mérite d’être détruit.

Le corps éprouve un besoin naturel, celui de s’unir à un autre corps.

L’homme comme la femme ont besoin de caresses. La jouissance est-elle un jeu ? L’amour une plaisanterie ? Est-il absolument nécessaire de spolier, d’avilir, de détruire ?

Est-ce une honte de ne rien refuser à celui ou à celle à qui l’on a déjà tout donné ?

Faut-il comme des chats chercher les goût-