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Je partageais mes après-midi entre Guy numéro un et Guy numéro deux.

Le soir, il m’arrivait de quitter Guy Dimier pour attendre Guy de Saivre à la sortie de sa boîte de nuit.

À ce dernier, je devais toujours fournir quelques subsides. Il se montrait de plus en plus exigeant. J’avais beau économiser, engager des bijoux, prétexter des cotisations, cela ne suffisait plus. Il m’arriva même d’emprunter à Guy Dimier pour lui remettre ensuite. Mon neveu ne me demandait aucune explication. Il marchandait un peu, ergotait et s’acquittait loyalement. Mais en échange je devais être son esclave pour ses recherches de sensations étranges.

Il imagina de m’attacher, puis s’étant emparé d’un fouet il me frappa. Je pleurais de rage et de douleur. Bientôt je pris un certain plaisir à souffrir ainsi.