Page:Meslon - Petite pervertie.djvu/125

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Me tordant sous les coups, je constatais l’excitement sensuel de Guy. Il jetait alors son fouet, se précipitait sur moi. Souvent il n’avait pas le temps de me prendre, sa volupté expirait sur mon corps meurtri, inondant mes blessures.

Je devais dissimuler le mieux possible les cicatrices que me causait cette nouvelle passion.

Un jour avec terreur je m’aperçus que j’étais enceinte. Je pleurai. Je devais tout cacher à mon mari. Il savait bien qu’il ne pouvait en être responsable.

J’avais essayé en vain d’exciter son désir, je me fis plus tendre. Je restais plus souvent à la maison. Un soir, je crus qu’il n’allait pas résister à mon appel. Il passa la nuit à mon côté. Je lui avais prouvé que j’étais experte, tout au moins en théorie. Je fis mon