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tin. Ce dernier avait volé. Il avait accusé mon pauvre Guy.

La justice, si indulgente pour les métèques, n’hésita pas à châtier un Français. Un déclassé.

Je le plaignais, je l’en aimais davantage encore.

J’étais seule, désormais, à veiller sur lui. À l’attendre.

Je devais assurer son existence et la mienne.

J’allai sonner à la porte de Guy Dimier.

Il m’accueillit froidement. J’avais une certaine expérience de sa muflerie. Ce fut pire. Il me fit comprendre que je n’avais plus rien à espérer de lui. J’eus tout au moins la satisfaction de lui dire ses vérités. Mais cela ne me servit à rien. Je songeais à tous ceux qui m’avaient fait une cour discrète ou indis-