Page:Meslon - Petite pervertie.djvu/68

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 66 —

j’étais éprise. Comme je l’aimais. Que n’aurai-je pas fait pour qu’il se décidât à m’aimer. Je doutais maintenant ! Voulait-il vraiment m’épouser ? S’il savait… Un seul espoir, un mot gentil, une toute petite promesse et je n’allais pas chez ce Dimier.

Il n’avait pas compris ma tendresse. J’étais furieuse. Rien ne pouvait maintenant me faire changer de décision. Je partis retrouver le disciple du modernisme.

Il m’attendait. Il me dit qu’il savait que je viendrais. S’il avait supposé qu’il ne devait ma visite qu’à ma désillusion. Pour me remettre j’acceptai plusieurs cocktails. Il me demanda si j’avais l’intention d’être gentille envers lui. D’accepter d’être son modèle, en camarade ajoutait-il…

Devant la réalité je refusai, cela me choquait.

— Je ne puis me mettre nue devant vous ! C’est impossible. Je n’oserai jamais.