Page:Meslon - Petite pervertie.djvu/70

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J’entendais les compliments qu’il m’adressait sur ma beauté. Il semblait travailler, J’ouvris les yeux.

Il s’approchait souvent, trop souvent. Sous prétexte de me donner la pose il me frôlait. Ses mains s’attardaient sur mes jambes, sur mon ventre. Je me reculais. Tout était à recommencer. Il se lassa vite de son barbouillage.

— Reposons-nous, me dit-il. Venez vous asseoir sur ce canapé.

Je pris mon peignoir, je le remis et j’allais prendre place à ses côtés.

Il m’interrogea lui aussi sur mes goûts, sur mes aspirations, se faisant insinuant, cherchant visiblement à me plaire. Il se rapprochait de moi. Être nue sous ce peignoir près d’un homme me produisait un effet étrange. J’étais émue. Lui-même semblait en proie à une étrange émotion. Son bras se