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était suffisamment insolent et provocateur. Il se contentait pourtant de me tendre le peignoir, de me raccompagner à ma cabine.

La nuit, les désirs revenaient. Je m’agitais dans mon vaste lit. Je regrettais de ne pas avoir emmené Lou avec moi.

Une après-midi, je crus avoir remporté une victoire. Avant d’aller prendre mon bain j’avais résolu d’essayer un nouveau maillot que mon mari m’avait offert le matin.

Je me déshabillais. J’entendis mon mari qui venait me chercher. Je ne fis aucun bruit. Me croyant endormie, il pénétra dans l’appartement. Me voyant nue, il fut sur le point de se retirer. Je lui fis signe d’approcher. J’étais dans ses bras. Il m’emporta sur le lit. Il se pencha sur moi. Ses mains me caressèrent tout le long du corps. Je l’attirai. Il eut un brusque sursaut. Ses lèvres se posèrent sur les miennes. Puis il se leva. Me ta-