Aller au contenu

Page:Meslon - Petite pervertie.djvu/94

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 92 —

pota la joue comme à une enfant trop gâtée à qui on doit refuser un caprice.

— Habillez-vous. La marée est haute, c’est l’heure du bain !

Je restais abasourdie. Presque honteuse.

Il me laissa de nouveau seule.

Nous revînmes bientôt à Paris. Une vie nouvelle s’offrait à moi.

Avec fièvre, je m’y adonnais.

J’essayais de ne plus rien désirer.

Chaque jour j’allais voir ma mère. Ma petite sœur était si jolie. Que la vie ne lui soit pas trop cruelle. Je dus manifester le désir d’emmener Lou avec moi, et on me le donna aussitôt.

Juju était toujours mon amie intime. Sous prétexte de faire son droit, elle avait quitté son foyer. Elle habitait au Quartier Latin.

C’est elle qui un jour m’apprit une nouvelle stupéfiante. Pour une femme, Guy de