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Page:Messager des sciences historiques ou archives des arts et de la bibliographie de Belgique 1858.djvu/195

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des services actuelz qu’il nous rend journellement qu’à l’exclusion de touts aultres, luy et ses hoirs et ayans cause pourroyent faire faire ladicte potasse ès pays de nostre obéyssance, sur quoy ayant esté prins l’advis tant des officiers fiscaulx de nostre conseil ordonné en Brabant que ceulx de nostre conseil de Flandres et des magistratz de noz villes de Bruxelles et Anvers, il y seroit passé beaucoup de temps, et cependant ledict suppliant auroit retenu lesdicts ouvriers à grandz fraiz et despens; en considération de quoy y nous a de rechiefz très-humblement supplié qu’il nous pleust luy accorder et à sesdicts hoirs et ayans cause ledict octroy pour le terme de vingt ans. Scavoir faisons, etc. Donné en nostre ville de Bruxelles, le ixc jour d’apvril l’an de grâce mil six cens dix-huyt[1]. »

Dans le numéro du mois d’octobre 1857, du Journal de la Société centrale d’agriculture de Belgique, M"" Bortier a publié un article intitulé : Dessèchement des tnoëres par Cobergher en 1622. Cet article est accompagné du portrait de l’artiste, d’après la belle eau-forte de Van Dyck, et de deux plans, gravés sur pierre, représentant les moeres avant et après le dessèchement. On sait que les moeres étaient un marais pestilentiel, situé entre Furnes et Bergues-Saint-Winoc. 

La notice de U’ Bortier trace l’historique du dessèchement jusqu’en 1857.

Flémalle (Bertholet). — Voici une note qui prouve le goût que ce grand artiste avait pour la musique, et qu’il occupait comme musicien quelque emploi à la cathédrale de Saint-Lambert, à Liège, où ses biographes disent qu’il avait été admis très-jeune parmi les enfants de chœur (2).

(24 octobre 1632). « Messeigneurs (les chanoines) ayant appris que le seigneur Bartholet Flémale laisseroit pour quelques raisons de se retrouver à la musicque en leur église, ont commandé à leur secrétaire dei Rée, de luy dire que s’il veult s’y retrouver, qu’il leur serat fort aggréable, avec espoir de quelque avancement et promotion (ô). »


(2) De Becdelièvre-Hamal, Biographie liégeoise, t. Il, p. 264.

(5) Protocole des directeurs de 1649 à 1633, dans les archives de la cathédrale de Saint-Lambert (secrétariat), aux Archives de l’État, à Liège.

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  1. Registre no 144, fo xxxvij vo, de la chambre des comptes, aux Archives du royaume. L’octroi du 9 septembre 1627 est transcrit au fo ijc xxiiij ro.