Aller au contenu

Page:Mestscherski - Les Poètes russes, Volume 1, 1846.djvu/170

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Dans mon cœur tourmenté, lorsque viendra leur jour,
Les passions troublées,
Flots sombres passeront, passeront à leur tour
En calmant leurs volées.


Allez-vous-en bonheur, faste, célébrité,
Ô menteurs que j’évite !
Me voici sur le seuil où luit l’éternité ;
Allez-vous-en bien vîte.


Que l’on meure aujourd’hui, que l’on meure demain
Cher Perfilief, qu’importe !
Tous ne sortons-nous point par le même chemin
Et par la même porte ?


Pourquoi fais-tu gémir et se tordre et pleurer
Ta douleur obstinée ?
Ton ami fut mortel ; pourquoi donc murmurer
Contre la destinée ?