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La joie, hélas ! n’a plus d’épanouissements,
D’extases ni d’ivresses.
L’esprit est moins crédule et le cœur est moins prompt,
Je vais baissant la tête ;
De plus graves soucis font autour de mon front
Comme un bruit de tempête.
C’en est fait pour toujours ! et je suis moins heureux.
Mon âme se dévore
Entre l’ambition au souffle vigoureux
Et la gloire sonore.
Mais ces bruyants désirs et ces mâles élans
Ne sont pas plus fidèles ;
Leurs cortéges pompeux devant mes cheveux blancs
Fuiront à tire d’ailes.