Cette page a été validée par deux contributeurs.
Et si ce front beau de pensée,
Ce cœur charmant de charité
Est quelque jeune enfant froissée
Déjà dans sa félicité,
Ah ! si déjà ce front d’ivoire
Perd son éclat serein et doux,
Ah ! si c’est une rose noire,
Une rose en deuil comme vous,
Que tout votre amour l’environne !
Soyez l’encens de ses trépieds !
Mes fleurs tressez-vous en couronne ;
Mes fleurs fanez-vous sous ses pieds.
Dites-lui : « Sœur, sœur de notre âme,
Oh ! n’allez pas nous renier,
Et quelquefois, sans trop de blâme,
Pensez à notre jardinier ! »