Page:Metivet, Jean-qui-lit et Snobinet, 1909.djvu/129

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Car il voit venir droit à lui un fort correct petit gentleman en smoking, bien peigné, cravaté de blanc, chaussé d’escarpins reluisants, aussi élégant, aussi « chic », aussi « à la mode » que lui-même et qui, lui tendant la main, s’écrie avec la voix de Jean-qui-Lit : Bonjour, mon vieux !

C’est Jean, en personne naturelle, qui a voulu prouver qu’il lui était possible, tout comme à un autre, de faire figure de jeune mondain.

Il a d’ailleurs été le premier à profiter de la petite leçon qu’il a cherché à donner à son camarade car, se trouvant beaucoup plus à son avantage après avoir passé chez le perruquier et tout de même plus gentil avec un habit pas fripé, il a décidé de soigner, à l’avenir, un peu mieux sa tenue et