Page:Metivet, Jean-qui-lit et Snobinet, 1909.djvu/15

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cylindres formés par ses manchettes et son faux col empesé. Deux demi-cercles figureraient le bout de ses souliers.

On devrait, au contraire, dessiner d’une main capricieuse les courbes les moins régulières et les lignes brisées les plus zigzaguantes pour esquisser la silhouette de son inséparable camarade Jean, surnommé, Jean-qui-Lit parce que ce studieux collégien a toujours [un] livre à la main.

Mais par exemple Jean, bien que d’aussi bonne famille que Snobinet, est loin d’égaler son ami en élégance. Il se coiffe comme un chien fou et sa tenue est fort négligée.