Page:Metivet, Jean-qui-lit et Snobinet, 1909.djvu/33

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Sans compter que ton panio est en palissandre, un produit du Venezuela.

Mais, tout Parisien que tu es, tu marches en ce moment sur un tapis tissé par les Persans, et tu bois à cinq heures (five-o’clock, comme tu dis en anglais) du thé cueilli par les Chinois, auquel tu mélanges un peu de rhum de la Jamaïque, dans des tasses de fine porcelaine fabriquées par les gentils Japonais qui habitent des maisons en papier au milieu de jardins fleuris.

Et plus tard, quand tu fumeras des cigares, tu exigeras qu’ils viennent directement de la Havane.

— Tiens, dit Snobinet pour faire taire le fougueux géographe, prends donc un chocolat. Et il lui tend un sac de