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LES DOCTRINES CHIMIQUES EN FRANCE

sont en grand nombre ; j’en propose seulement trente qui me paraissent être les plus nécessaires et usuels : une spatule de fer, une verge de fer, un grand bâton de bois, une spatule de bois, un mortier et pilon de bronze, un mortier de marbre et un pilon de bois, un plat creux de faïence ou de verre, une ou deux balances et des poids, une médiocre pierre de marbre en table, de la ficelle, du papier blanc et du gris, de la colle ou de l’empois, un tamis, des bandelettes de vieux linge, des cendres, du sable, des tuyaux, de l’eau, un moule de clinquant en forme de canule, un moule de fer pour balles à pistolet, un moule de cuivre pour un gobelet, un petit trépied, une cuiller de bois, un entonnoir de fer-blanc, des boulets de paille ou carton en bois mince, un moule à briques, sans oublier la pelle à feu, les pincettes et le soufflet[1]. »

Les instruments accessoires du laboratoire, au nombre desquels figurent la balance et les poids, peuvent tous être achetés au bazar voisin, et il n’y a rien à noter de spécial les concernant. Encore faut-il que le chimiste soit assez habile pour pouvoir, dans la majorité des cas, se dispenser d’en faire usage.

Parmi les instruments principaux, nous avons nommé les fourneaux que tout le monde connaît et dont il existe différentes sortes ; les vaisseaux, cor-

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