Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1811 - Tome 9.djvu/53

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CLÉ mais qu’il lui donnait du moins la liste des {zraramairietis et rhclcurs csf )agncls dont li possédait t-l avait lu es ouvrages. CVst cette lettre et cette liste q»ie D. Clément a fait imprimer sous le titre de Spécimen biblioihecœ Hispnno-Maiansianœ , sive idea novi catalogi critici operum scriptorum hispanorum quiE hahet in sud bihliolhecd Gregorius Maiansius, Hanovre, 1 755, in-4**- : il y est (piestion d’em’jron quatre-vingt-<lix. auteurs ; le titre de leurs ouvrages est rapporté en futicr, et, à la suite do chaque ouvrage, le jugement qu’en porte INlavans. A. B— T. CLÉMENT ( Denis-Xavier ) , né à Dijon, le 6 octobre 1706, fut docteur eu théologie , pre’dicateur du roi et confesseur do raesdjniis tantes du roi , aumônier du roi de Pologne , et doyen do l’église coiic’gialc de Ligny. Il mourut le 7 mars 177 i. On a de lui : 1. Sermons, 1 746, in-8". ; «77^>- 71,9 vol. in- 1 2, y compris trois vol. de Panégyriques et Oraisons funèbres : quelques - uns de ces sermons avaient été imprimés à part. « Clément est , au jugement de* M. Sabbatier. un dos orateurs chrétiens de » nos jours qui a le moins sacrifié au » goût du siècle, et dont l’éloquence » mâle et vigoureuse serait plus propre à faire impression , si la plupart » de SCS discours étaient moins dilTbs V et moins négligés. » IL Quelques ouvrages de piété, dont , au jugement du même critique, le stvle est froid et commun , quoiqu’on puisse y trouver également de quoi s’instruire et s’édi-Ccr. La plupart de ces ouvrages ont eu de nombreuses éditions ; ce sont : 1 °. Entretiens de l’ame avec Dieu , tirés des paroles de S. Augustin ; a". Maximes pour se conduire chrétiennement dans le monde ; 5 . Exercices de l’ame pour se disposer eux CLÉ 4» sacrements ; 4". Avis à une personne engagée dans le monde ; j". Méditations sur la passion, -i vol. ; (>*. Instructuins sur le sacrifice de la messe ; 7 ’. la Journée du chrétien, sanctifiée par la prière et la méditation ; 8’. Exercices spirituels de S. Ignace, traduits en français. Enfin , c’est à l’abbé Clément que l’on doit le Bréviaire de Paris , tout en français , avec un supplément, 1 7^)7. Z. CLÉMENT ( PiERRi) , né à Genève en janvier 1 707 , donna , dès sa première jeunesse, des marques de son esprit, et fut reçu ministre dans cette ville. 11 vint à Paris , prêcha avec snccès dans les chapelles particulières des ambass.ideurs ; mais , ayant public une pièce de théâtre, il fut remercié par le consistoire de Genève , et cb’i :;é de quitter le niinistère. Ce fut alors qu’il se livra à son goût pour les lettres, sans néanmoins abandonner l’étude de la théologie et du droit naturel. Il avait appris, presqu’au soi tir do l’enfance, l’hébreu, le grec et le latin. Après avoir fait une étude profonde de la littérature française, il voulut connaître la littérature étrangt-re, et il y par’int. Milord Waltlegrave lui proposa de se charger de l’édiicalion de ses enfants ; il accepta, et celte liaison avec le père de ses élèves lui donna la connaissance des Anglais qui culiivràent le plus les belles-lettres. Il jud) !ia d’abord les Frimacons, hjperdrame cnxm acte et en prose, I^ondros, i-4ot in-8 Clément comrarr.ça en i 748 ses IVouveUes littéraires de France, et les donna feuille à feuille. Pendant cinq années , il ne parut rien d’agréable , de nouveau , d’mléressant dans les lettres , les sciences et les arts , dont il ne rendît compte avec discernement et fraucbisc ; aucun (^ard pour