en 1800 il fut nommé membre du comité de santé du département de l’Agogna, pour arrêter une contagion qui de Gènes s’était propagée en Lomhardie, et pour introduire l’inoculation de la vaccine, bienfait auquel s’opposa l’ignorance des paysans. Il sollicita la faveur du marquis Arborio de Breme, président de l’administration départementale, pour la publication d’une Instruction au peuple : ur le vaccin. Novare, 1805, in-12, instruction qu’il avait rédigée lui-même. La république Cisalpine ayant été, en 1805, convertie en royaume par la volonté de Napoléon couronné roi d’Italie, Gautiéri passa à Milan, chef-lieu du nouveau gouvernement. Il y siéga au corps législatif et fut nommé membre de la commission des mines et des forêts, puis directeur général des forêts, cette division ayant été détachée des mines. Animé par les devoirs de sa place, qu’il occupa jusqu’à la fin de 1851, il s’efforça toujours de satisfaire le gouvernement autrichien et le roi de Sardaigne, qui le décora, de la croix de Saint-Mauriee. Outre les écrits déjà cités, on a de Gautiéri : 1° Nozioni elementari.ru i borc/ii ad mo degl’ impiegati nell’ amminirtrasione, 1812, in-8°. C’est dans cet ouvrage que les tables de Nourry sont réduites avec le plus de précision. 2° Dell’ injlurso dé bosclti : ullo.rtato firico dei paeri e sulla prorperítà della nazione, Milan, 1817, in-8° ; 5° Dei vantaggi e dei danni derivauti delle capre in confronte delle peccore. Milan, 1816, in-8°. L’auteur y montre combien les chèvres sont préjudiciables aux forêts ; 4° Della ruggine del formento eropra li mezzi d’ impedirla in origine. Milan, 1807, in-8° ; 5° Memoria.ru i paecoli dé borchi ri venori che dafronda, .ri d’alto fusto. clic dé cedui, Milan, 1815. L’auteur y traite des temps et des pratiques convenables pour le pacage dans les bois. Gautiéri publia encore, pour mieux répondre aux devoirs de sa place de directeur des forêts, et comme minéralogiste : 1° Rechercher sur l’ea : i : tence, la formation et la structure de : calcédoine : (en allem.), Iéna, 1800 ; 2° Sperienze ed ouervazioni : ul glatine animale netlejëbri intermittenti. Milan, 1805, in-8° ; 5° Sulla neceuüà di : tabilire una draisine générale en lo.ravo delle minière e deifonili e per le manufacture loro relative. Milan, 1804, in-8° ; 4° Slancio sulla genealogia della terra e sulla construáone dinamica dell’ organisazzione, .reguüo da una ricerca sull’ origine dei vermi abitanti le interféra degl’ animali. léna, 1803, in-8° ; 5° Confuta.- : ione dell’ opinione d’alcuni naturalirti.rulla volcanità d’aleuni monticelli collocati tra Granlola e Conardo, nel dipartiniento del Lario. Milan, 1807, in-8° ; 6° Prorpetto di tutti i concimineuropei corredati delle relative dilucidazioni, deduzioni e ricercare. Milan, 1809, in-8°. Gautiéri travaillait depuis longtemps à deux grands ouvrages : 1° à un Traite général de la science et de Fadminùtration des forêts ; 2" à une Histoire d’ornithologie. notamment des oiseaux qui attaquent le : arbre : et arbuste : européem, Le premier fut terminé en 1851, et le manuscrit en GAU
fut présenté au gouvernement de Milan ; quant au second, il est resté incomplet par la mort de l’auteur. qui eut lieu dans cette ville le 25 février 1855. G-o-v.
GAUTRUCHE (Pierre), né à Orléans en 1602,
baptisé sous le nom de Pierre, prit quelquefois ;
dans ses ouvrages, celui de Denis, qu’il recut en
1624. en entrant, contre le vœu bien prononcé
de sa famille, dans la société des jésuites, au
milieu desquels il vécut cinquante-sept ans. Suivant
l’usage de son institut, il professa successivement
les humanités, la philosophie, la théologie,
et spécialement les mathématiques, dans
lesquelles il fit, pour son siècle, des progrès assez
marquants. Pendant un long séjour à Caen, ce
professeur se comporta de manière à mériter
l’estime de M. Huet, évêque d’Avranehes. Ce savant
prélat, tout en regardant comme des trésors
les livres du jésuite, le caractérise cependant en
lui donnant le titre de vir diflura eruditionie. Le
P. Gautruché prétendit un instant se livrer au ministère
de la chaire ; mais ayant eu la bonne foi
de reconnaître qu’il ne pouvait y obtenir de
grands succès, il renonça pour toujours à marcher
sur les traces des Delarue et des Cheminais.
Son grand mérite fut de connaître sa mesure, en
se livrant presque exclusivement à la composition
des livres élémentaires, alors assez rares, et
cependant nécessaires aux colléges de son ordre.
S’il faut en juger par le grand nombre des éditions,
il parait qu’on n’avait alors en France rien
de meilleur en ce genre, que l’histoire sainte et
l’histoire poétique de notre auteur. Les connaissances
relatives aux études préliminaires ayant
acquis depuis plus de précision et de clarté, les
ouvrages de Gautruehe ont cessé d’être recherchés.
La treizième édition de l’Histoire sainte, imprimée
à Rouen, sous la rubrique de Bruxelles,
est de 1706. Ce laborieux écrivain mourut préfet
des classes, au collége de Caen, le 30 mai 1681,
très-regretté d’une société aux intérêts de laquelle
il se montra complétement dévoué. Nous avons
de lui : 1° Histoire sainte, avec l’e : réplication des
point : controversé : de la religion capétienne. La
meilleure édition est celle, de 1692, 4 vol. 2° Matliematicœ
totiu : institution. Caen, Cavelier, 1655 ;
1656 ; 5° Inrtitutio totiu : philosophie cum introductions
ad aliasfacultates, 1655, 4 vol. in-12 ; 4° Scopuli
novorum dogmatum, etc., 1675 ; ouvrage de
parti, oublié dès sa naissance. L’abbé Goujet prétend
qu’il n’est connu que de nom. 6° L’Histoire
poétique, pour l’intelligence des poële : et auteur :
anciennpréeis méthodique de toute la mythologie,
adopté dans les colléges avant l’Appendia :
du père Jouvenci. La 18° et dernière édition de
l’Hí : toire poétique de Gautruclae, Paris, Legras,
1725, est revue et augmentée par l’alzl›¿ B*** (de
Bellegarde). Le Dictionnaire des anonyme : attribue
cette édition à Bannier ou à Barillon. P—x›.
GAUZBEIIT ou GOSBEHT, moine de Fleury
au 9e siècle, fut élevé dans cette célèbre abbaye»