Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 30.djvu/434

La bibliothèque libre.
Aller à la navigation Aller à la recherche
Cette page n’a pas encore été corrigée


NIC


couvent de St-Daniel à Moscou, où il mourut. Il aécritala foisen groeeten russeleaouvrages suivants : Seflwls. Leipsick, U66, in-L• ;-Principes élémentaires Je physique, ibid., Q706, in-8o ; — Reponse d’u•s orthodoxe touchant les Raeholnihis et les uniortistes, ou Gren unis, Halle, 1775, in-8’ ; -• la Chaine, ou Commentaire sur les premiers livres de l’Anrien Testament, Leipsick, 1772, 2 vol. in•fol. ; —h’triahodrornior•, ou Commentaires sur les évangiles des dimanches, Moscou, 1796, 2 vol. in-4o ; — Principes le mathématiques, Moscou, 1798·t800, Zlvol. in-8o ; — Coasmentoires sur les épître : des dimanches, Moscou, 1800, in-l’i° ; — Quatre eermons de otture, Moscou, 1809. Entre autres ouvrages, il a traduit du français en grec les Lettres de Voltaire à Cléntent, Vienne, l79h, in-h•. On a enfin de lui aussi un ouvrage traduit du latin en russe : c’eS¢ lill Traite contre les stttroprsszca, ou cieux eroyonts, Moscou, 1808 et 1813, in-foI. R-:.-rr.


NICÉPHORE BRYENNE. Voyez BRYENNE.


NICÉPHORE BLEMMIDAS, célèbre abbé du mont Athos, florissait vers le milieu du 13e siècle. Il y avait établi une école qui a produit plusieurs hommes de mérite, entre autres George Acropolite. La princesse larcesina, connue par ses liaisons criminelles avec l’emper-eur Vatace, ayant osé se présenter a l’église pendant la célébration des sa nts mystères, Nicéphore la contraignit d’en sortir ; et il justifia sa conduite par une Lettre qu’Allatius as publiée avec la traduction latine dans le recueil De eeeles. oriental. perpetue rotssevssiotse, pa’g. HS. Les hl9IIl$ de Nicéphore avaient étendu sa réputation dans tout l’orlent, et on lui olirit en il 6 le patriarcat de Constantinople ; mais il refusa cette dignité, incompatible avec son goût pour la retraite, et ll continua de gouverner sagement son monastère jusqu’à sa mort, dont on ne connait pas l’époque précise qi). Il s’était occupé avec beaucoup de zèle de la réunion des églises grecque et romaine, et il adressa deux Discours sur la procession du St-Esprit, l’un à Jacques Proarchius, archevêque de Bulgarie, et l’autre à l’empereur 1’héod. Lasearis ; ils ont été publiés, avec la traduction d’Allatius, à la fm du tome t•• de la continuation des Annales de Baronius par Ratnaldi, et dans les Gracia orthodoxe script ares. recueil intéressant que l’on doit au même Allatlus. On a de Nicéphore un grand nombre d’autres opuscules, dont on trouvera la liste dans la Bibliothèque de Gesner et pluscemplète dans la Bibliotheca grâce de J.·Alb. Fabricius, t. 6, p. 3tt-hI ; on se contentera de citer ici les plus intéressants : i• Ratio Je compsndiaria erre dîœereadi et Je estrolebio. Venise, M98, in-fol. Cette traduction de George Valla a été réimprimée à Bâle par Bob. Winter. Quelques critiques attribuent le Traité de l’astrolabe (1) Oudim la place, mais sans preuve, à l’année 1269. Ce savant bibliographe a consacré un long et curieux article à Blemmidas dans ses Scriptores eccelesiastici

NIC 429


a Nicéphore Grégoras. 2° De puisque eoeilma, et erre airrt qrrirrqse testrm, rraque fures, neqire paueioree, Bâle, 1541, in-8o. Cette dissertation sur les voyelles a été traduite par Joach. Perion. 3° Une Logique, Augsbourg, 1 05, in-8o. Ce n’est qu’un abrégé de l’Organon d’Aristote. Jean Wegelin, qui en est l’éditeur, y a joint une verslon latine. &• Un Alrrégl de physique, ibid., 1606, in-8o de 280 pages. J. de Billy avait déjà publié cet opuscule, avec une traduction latine, dans un recueil d’ouvrages attribués à St-Jean Damasoène ; mais Wegeliu l’a restitué à son véritable auteur (1). Ses œuvres complètes ont été réunies dans une ddttion toute grecque publiée à Venise en 178t, in-8o ; deux Opiraerrla géogrepleieo ont été mis au jour pour la première fois par Spolm, à Lei sick, en 1818, d’après un manuscrit de la bibliothèque de Paris ; Manzi les a joints à une édition de Dicéarque, Rome, 1819, et Bernhardy les’a placés à la suite de Denys Periégète, Leipsick, 1828, in-8o. Disons enfin que l’on trouve dans l’important recueil publié par le savant Angelo Maï, Srriptorrrrn cetarrmr nom collection, Rome, 1827, t. 2, un discours grec de Nicéphore, Omrio qualem oporteat erre regem. On Ooliserve plusieurs ouvrages de Blemmldas dans les bibliothèques d’Italie, d’Allemagne, de France et d’AngIeterr-c, entre autres un traité : De qfrio impemroris, dont Allatius promettait la publication ; des Commentaires sur la Géographie de Denys Periégète, que Hudson se proposait de joindre à une nouvelle édition de l’ouvrage de Denys, d’après un manuscrit de la bibliothèque Bodléienne ; et enfin des Opuualea de chimie, une dissertation De uripia, les Vies de deux saints solitaires, etc. W—s.


NICÉPHORE-CALLISTE, historien grec, fils de Calliste Xanthopule, florissait sous le règne des Paléologues. Né avec le goût des lettres, a une époque où elles n’avaient point d’autre asile que les cloltres, il prit l’habit monastique et partagea son temps entre la prière et l’étude. On croit qu’il poussa sa carrière jusqu’à l’année 1350. Il avait composé une lliaroin axléaiamyaeen 23 livres ; mais il ne reste que les dix-huit premiers, qui s’étendent depuis la mort de Jésus-Christ jusqu’à la mort de l’empereur Phocas, en 610, et les sommaires des cinq autres, qui comprenaient les règnes d’Héraclrus il Léon le Philosohe. Calliste dédia ce livre II Andronic Paléologue pAncien : il l’avait terminé avant l’âge de trente-six ans. Ce n’est qu’une compilation des Hiuoiren d’Busebe, de Socrates, de Sozomène, etc. ; mais ll s’y trouve plusieurs morceaux d’auteurs que nous n’avons plus, et elle est écrite avec assez d’élégance. Schurztleisch a surnommé Nicéphore le Tltueydide mlérimique, à cause de la beauté de son style, et Vossius l’appelle le Pline des

(1) Slebenlreea qui l’a rélmprimé dans ses Anecdote, l’a pris pour lil traité inédit de Gcmiate Plethnn, sur la forme et la mr de la terre ; et cette erreur a été répétée (voy. GEMISTE).