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quelquefois cette dame avec lsotta de Rimini,
maîtresse de Sigismond -Pandolphe llalatesti,
morte en 1460, (¤oy.)tAx.4r¤s11). L’abbéîaas a
publié des Remarques sur les deux lsotta dans le
tome 5 des Jlinoirea de dlrtigny. · W—s.
NOGAROLA (Liîoman), gentilhomme de Vicenoe, était, sinon frère, comme dit Malfei, t. 2 de la lerono, du moins assez proche parent de la précédente. Dans sa jeunesse, il embrassa la profession : des armes et se maria ; devenu veuf, il prit l’habit ecclésiastique et fut nommé protonotaire du saint-siège. On assure ique le pape Sixte Il’, en considération de ses talents, se proposait de le nommer cardinal. On a de Léonard : 1° Ojïcium et inùsa Immaculotc Conception ia B. Mario tïrginù, Rome, Udalr. Gatlus, 1477, grand in-4°. Ce volume est très-rare. 2°* De mundi œternimte, Bologne, 1481, in-fol. ; Vicence, 1486, même format ; 3° Liber de bearicudine, Vicence, 1485, in-fol. Il a laissé manuscrits un traité De immormtiuue animœ, dont on conserve une copie à la bibliothèque Laurentienne de Florence, et un autre, De rerum qualilotibus, adressé à l’académie, de Padoue. Voyez pour des détails les Srritiori di tïcenza du P. Angiol.—Galir. di Santa Maria, t. 3. p. 30-36. W—s.
NOGAROLA (Tumoùd, né à Vérone le 24 decembfe 1729, d’une ancienne famille, entra chez les jésuites en 1748 et y fut employé à l’enseignement. Il professait la théologie à Bologne au moment de la suppression de sa société. Son Immortalité naturelle de l’cimc demontree, publiée d’abord en latin, puis traduite en italien par l’auteur lui-même, Ve ise, 1780, eut du succès et fut suivie de deux lettres qu’il donna sur le même Sujet. Sa Dissertation théologique sur la disposition nécessaire pour recevoir la grâce de la justification dans le sacrement de la pënilenre, Vérone, 1800, in- °, lui susciûi une longue controverse. Il son ?iÃt dans cet écrit que l’attrition suffisait, et il ç mliattait surtout Tamburini, le professeur de Pavie, qui avait joué un grand rôle dans le synode de Pistoie ; mais ses explications furent aussi attaquées par Gentilini et Muzzani, qui ne concevaient pas l’attrition de la même manière, et Nogarola publia six petits écrits sous le titre d’appendice ·s ou de réponses, pour la défense de son système. Son dernier ouvrage est une Explication et défense des quatre articles du clergé de France en 1682, Vérone, 1808, in-8°. L’auteur y affaiblit la doctrine des quatre articles, et cherche à la concilier, par des tempéramentsjngénieux, avec Fenseignement reçu en Italie ; il parle d’ailleurs honorablement du clergé de France. Nogarola vivait encore à cette époque. Nous ne savons pas précisément l’année de’sa mort. P—c—·r.
NOGHERA (Jem-Bavrisrsl, écrivain distingué. né à Berlieno, dans la Yalteline, en 1719. entra chez les jésuites en 1735 et prononça ses derniers vœux en 1753. Versé dans a littérature grecque
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NOG S
et romaine, il professa la rhétorique à Milan et
l’éloquence nacrée il Vien e. llextinrtion de la
société, en’lui laissant de loisirs, lui permit
de s’appli uer à la composition de’divers ouvrages,
çiimns littéraires, lès autres dirigés contre
les mœurs de son temps. Sur la fin de sea
jours, il revint dans sa patrie et y mourut en
novembre UB !. Ses principaux ouvrages sont :
l° De lïloquence sacrée moderne, Milan, H5} ;
2° Discours de Démostltine, traduits et enrichis Je
notes, Milan, 1753. Cette traduction est estimée
en Italie. 3°* Sur les anciens et les modernes, Bas-S8Il0,
177& ; lt’BQ/lexions sur la religion rerélvie ;
5° Sur l’infaillibilité de l’Église ehrdtienne ; 6° Sur
l’in /faillibilité du pape ; 7° Sur la puissance de la
véritable Église rlu-étienne, · 8°* Sur les pratiques de
la véritable Église ; 9" Pour discerner la réritolsle
Église chrétienne de toutes les sectes. Ces Si écrits
sont in-8°* et pnrurent de 177’3 à 1783 ; 10° Obsereations
sur l’analyse des Prescriptions de Tereullim
ipar Tamburini), Bassano, 178&, in-8° ;
H° Ou’est-ee que le pape ? Reponse de l’nbbë No- I
ghera, Foligno. 1783. Cet ouvrage parait dirigé
contre le pamphlet d’Eybel, sous le inertie titre z
Ou’est-ee que le pape ? l’2°* Ou’est-t-e qu’un inique !
Bassano, 178’i. On a publié après sa mort :
13° De natura et causa eloquentiœ, 1786. C’est le
seul de ses ouvrages écrits en latin ; tous les aulfes
sont en ltallclt. UP Sur les nombreux systèmes
d’enseignement des belles-lettres.· 15° Rif/le.tions sur
la dérotiou, BasS3n0, 1786 ; 16" la l’ie et la mort
de l’homme juste dans les exemples de St—.Ioseph,
Bologne, 1786. C’est une 2’ édition. On dit que
l’ouvrage est traduit du français de Joseph Ficrard,
jésuite, qui passa en Italie après la suppression
de la société, et mourut à Milan. On a réuni
les ouvrages de Noghera dans une édition en
17 volumes, faite à Bassano en 1790. Il a laissé
quelques opuscules en prose et en vers. On le
voit cité avec éloge par Tiraboschi dans l’Histoire
littéraire d’11alie, et par le comte Giovio dans les
Hommes illustres du diocèse de Côme. l’—c—1’.
NOGIJEZ gP¤£aius’, bachelier de la faculté de médecine en l’université de Paris, naquit vers la lin du 17e siècle à Sauveterre, petite ville de France, dans le Béarn. Après avoir fait avec succès ses études médicales, ’il partit pour l’Amérique, et exerça pendant plusieurs années l médccinc dans l’ile de St-Dominguc. Rcventi de la à Paris, il fut nommé démonstrateur d’histoire naturelle au jardin des plantes, et remplit cette charge jusqu’à sa mort, dont nous ne connais— sons point l’époque. Noguez ·a publié les ouvrages suivants : l° Anatomie du corps humain en abrégé, Paris, 17’23, in-12 ; l’l’26, in-12 ; la seconde édition est accompagnée de planches anatomiques. L’ouvrage a paru sans nom d’auteur ; c’est une compilation pour la composition de laquelle Nogucz a beaucoup puisé dans les écrits de Keil, anatomiste anglais : cependant il a ajouté plusieurs articles à l’histoire des nerfs, et rétuté