Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 32.djvu/13

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I. PAL c’est ce prouvant anus son discours contre les pqiesque : sa lettre à Luther, Galvinet autres ncipaua réformateurs. Outre les ouvrages gli indignes, on a de Paléarius quatorze varangues tines sur divers sujets, écrites avec une élégance égale au talent qu’fl avait pour la poésie. unrecneil de lettres et quelques pièces de vers. C’est parmi les lsarangues quese trouve le plaidoyer qu’il compose Eur Snlpicins contre Iuréna. Ce plaidoyer, dont jnrlsconsnlte Alciat fait le plus grand éloge, estbüut-êtresou plus beau titres l’immortalité. L’a d’Olivet, qui l’a inséré dans le cinquième volume de son Cicéron in-t•, en trouvé le style si élégant, qu’il est persuadé que le lecteur, s’il n’en eut pas été prévenu, aurait pu croire ce discours écrit du temps même de Cicéron. L’auteur de cet article en a une traduction dans son portefeuille. Les meilleures éditions des œuvres de Paléarius sont celles de Bâle, sans date ; d’Amsterdam, Wetstein, 1699, et de Iéna, 1128 ; toutes trois in-8° ; la dernière est la plus complète. A. P.

PALÉION. Voyez Paoou.

PALÉOLOGUE (lun VI), empereur d’Orient, né à Constantinogle en 133 !, était fils d’Andronic le Jeune et’Anne, sœur du Bomte de Savoie. À l’&ge de neuf ans, il resta sous la tutelle de sa mère et de Cantacuaène, grand domestique du palais. Cantacuzene, reconnaissant des bienfaits d’Androuic, demeura fidèle i son fils ; il déjoua les conspirations toujours si fréquentes pendant les minorités, gouverna l’État avec sagesse. et le préserva des invasions étrangères. Mais tandis que les intérêts de son pupille le retenaient loin de la cour, ses ennemis l’accusèœnt d’avoir formé le projet d’usurper l’autorité sou·· veraine ; et Vimpératrice Amie, accueillant trop facilement des bruits calomnieùx, le lit déclarer ennemi public. Pour échapper à la prescription, il ne restait d’autre rti à Cantacuzène que de commettre le crime Ent on n’svait pas craint de l’accuœr. Il se fit proclamer empereur ; et ayant acheté l’appui des’mrcs par le mariage de sa fille Tbéodora avec Oiihan (esy. ce nom), il s’empara successivement de toutes les provinossde l’empire, etfinit par se rendre maître de Constantinople. Cantacuzène victorieux otïrit à Paléologue de mrtager le trône dont il pouvait le dépouiller, et donna sa fille Hélènesn mariage (wy. Carmwzàirn}. Les deu partis qui araient déchiré l’empire•mdant cinq années parurent égalementsa’tsd’uneunionqnipr-omettai¢une hanquillité durable ; mais ca calme n’était qu’apparient. Cum qui s’étaient attachés I Gantaen-· ï."’°"""’°"’·....n«.·..’1’î’L.’°’.i·.i..." "Q ’ ’*$. !.°°”....., ’°*"°°’ l¤partisansdePaléclogue.’.aIE ;’ectant¤n È outré pour fhenneur du jeune prince, se fatïaient un mérite prèssâlui de leuâé haine coptre ns¤rpate¤r. Cantacu, rsua ne Pa éologuèrestait étranger aux lliçvisionsascourtà I -.... it.., Q...’È sa m..t...4..., ..L.

PAL sans, s’lttaclalliler•¤dr••Bgt•ednta·6uequ’il, devait occuper seul un jour ; et après l’avoir initiéaax secrets de la politique, il le forma au grand art de la guerre. Cependant Paléologue, a mesure qu’il croissait en ge, montrait moins de déférenée sœur les sages avis de Cantacuzene, et ses flatteu n’eurent pas de peine a lui persuader de se débarrasser d’un censeurimportnng Il était à Thessalonique, ou son tuteur l’avait laissé pour l’éloigner des séductions de la cour, quand il prit les armes. Ayant levé des troupes, et s’étant assuré l’appui du orale de Servie, il armonça à Cantaeuaène qu’il allait marcher sur Oomtantino e pour reconquérir son trône. Il céda nt aux prières de sa mère, qui le conjura d’éloigner de’empire une guerre désastreuse, et se borna à demander le gouvernement dela Chalcidie pour en dépouiller Matthieu, fils ainé de Cantacuzène. Cette concession ne put apaiser la jalousie de Paléologue ; ll ne tarda pas à attaqlièer Matthieu dans le gouvernement d’Andrinop, qu’il avait obtenu en échange de celui de Chalcidie. La guerre embrusa bientôt toutes les provinces, et les deux partis appelèrent à leur secours les Barbares, à qui ils donnèrent ainsi le secret de leurs divisions et de la faiblesse de l’empire. Paléologue, battu sur terre et sur mer ; chercha un asile dans l’ile de Tenedos ; et Cantacuzéne, abusant cette fois de la victoire. associe Matthieu à l’empire et le fait couronner dans la basilique de Ste-Sophie. Cependant Paléologue revient à Constantinople sur une galère génoise, qui est admise dans le port sous prétexte de détresse ; les partisans qu’il avait c observés dans la ville lui en ouvrent les portes ; le peuple se déclare en sa faveur ; et Cantacuzène, atigué des vicissitudes de la fortune, descond du trône qu’il avait honoré par de grands talents, pour entrer dans un cloître (janvier IB55). Paléologue, réconcilie avec Cantacuzene, dépouille bientôt après Matthieu des provinces dont la possession lui avait été garantie par le dernier tran é. Matthieu, ,q¤i conservait le titre d’empereur, essaye avec l’aide des Turcs d’en recouvrer l’autorité ; mais battu par les Serviens, il est livré à Paléologue, qui le orce d’abdiquer (cq. Cmncuiàun). Devenu seul [possesseur du trône, de ·l’Orient, Paléologue décare la guerre aux Bulgares, et remporte sur eux quelques avantages. Bientôt dépouillé par les Turcs de ses plus belles provinces. et-tmp faible pour les reconquérir, il passe en Italie pour rnendier des secours, et n’obtient partout que de vaines promesses 11369). Les Véuitiens, qui lui avaient prêté du sommeaasses considérables, ne veulent pas le laisser rembarquer qu’il n’ait satisfait a ses engagements envers’ses créanciers ; et Manuel, leseco¤ddeaestils, estobligédevendreaes bijoux, sesmeublssetaesdomaines pourletirer ’ de leurs mains. Qc retour à Coustantinopàe, Paléologue cède au sultan Amuratia toutes pronuul¤Mr " M ’ " ’ " ’” gf, ·, g·, m, .l.“ E, ’ Ã, I~