Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 35.djvu/233

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lil BAU sont deux varangues que Itau prouonçai l’ouvertœ de son cours. 3° Obmrario ad unicmasi Europos pro lis rendis retira et Iùrguis ori¢ntolibar. ibid., IGH, in·(ol. ; t• Spxiaien leaùi araloieœperuü larisi, heyde, 1615, inconnu à Schnurœr. mais cité par Adelung, Hiiliridar., t. |••, p. 282 ; tl• or¢h¤1°·•pli¢ ¢¢ •••¤l•>9°¥ MN etgaiologic ebraiœ deliaeario jntra voria par les abslramrs, Amsterdam, tbtô, in-l’Ran prétend que l’hébreu et Iaâllupart des langues de’Orient ne sont que des ialectes d’une seule et même langue. 7° Priaic tredn-iai partisan Alroraai araliro·(atini, versione : geariaœ. etc., ibid., 1616, in-t•. Cet essai de traduction de l’Alcoran est t¤ !s-rar-e (voy. Vogt, Cala !. libror. rariorz). Le texte arabe. sans voyelles, y est imprimé en caractères européens (latins majuscules, minuscules, grecs). d’une manière qui se rapproche assez du procédé proposé depuis par ° ney. Outre la version littérale interlinéaire, Itau y ajoute une espèce de Iasore. dont on peut voir la description dans la Biblioth. arab. de Sebnurrer. l’ouvrage est terminé par un catalogue de deux cent soixante et un manuscrits arabes de la bibliothèque de l’Escltfîll. 7° Seaqtilœnrù epirrolaraas adopricaraas ez rariù orbia parribiu comaiùaarnn eirea ariearaliusr aralionar promoteu-Jorsraa euraas, Londres, IBIS, in-| ! ;8°1I genenal Grasnnar, c’est-è·dire Grammaire générale des langues hébraïque, samaritaine, chaldaïque, " syriaque, arabe et éthiopique, ibid., M50, in- ! 2 9°Spoliaar Oriente}, Christian orbi Jkaraar, seu Catalogue U)0 rolirasr oriearalian ia ouai scrititi, etc., Kiel, 1669, in-8°. C’est le catalogue d’une partie des manuscrits que Bau avait rapportés du Levant et dont il cherchait à se défaire. Il y en a plusieurs aujourd’hui qui font partie de la bibliothèque de Berlin. 10° La traduction latine des 5°, 6°, 7° livres des Canigou d’Apollonius de Perge, d’après une version arabe, ibid., M6 !). in-8°. lau ignorait que le savant Abraham Bchellensis avait déjà publié ces trois livres (voy. Arouoriuzs) ; lt• all, Dei sami honoremgtaarri gonrùbebrcigloriaasexeolrns, mika, vera er inf ’ ’lù Clrosoloyübüliea, ibid., ltl70, in-fol. Rau s’est livré dans cet ouvrage à des conjectures très-hardies, et il donne les écarts de son imagination pour des règles certaines de la critique. son système, vivement combattu par Abrah. Calov, Magnus Celsius et d’autres savants, et proscrit dans la Saxe, est maintenant oublié. Il plaçait la naissance de Jésus-Christ à l’an du monde 4140, et publia de 1610 à 1676 neuf ouvrages ou opuscules, tous in-fol., pour soutenir sa chronologie. — Un autre christian Rau, professeur en droit à Leipsick, sa patrie, ou il est mort le 22 janvier 1818, âgé de 74 ans, a publié de 1768 a 1807 une trentaine d’opuscules, presque tous en latin. Nous indiquerons seulement ici les deux suivants, parce qu’ils tiennent a l’histoire littéraire : 1o De Claudio Tryphonino

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IAU Je. murano. Leiptick, 1168 ; l’Qc aariia Saturrriaiajrrrecarraallra, ibid., INI, ilI•É°. W—s.


RAU (JEAN-JACQUES), médecin, naquit en 1668 à Baden, en Souabe. Ses parents, qui y faisaient un petit commerce de vins, le placèrent dès l’âge de quatorze ans dans la boutique d’un chirurgien de Strasbourg, où il n’était probablement occupé, selon l’usage du temps, qu’à faire la barbe et à repasser les rasoirs. Ses parents crurent cependant, au bout de trois ans, qu’il devait assez connaître la chirurgie pour se suffire à lui-même. Le jeune Rau fut envoyé à Hambourg et y trouva par hasard un chirurgien nommé Fraven, qui partait pour Bergen et qui le prit comme aide dans son service. Le climat de la Norvège, qu’il ne put supporter, le força de s’embarquer pour Amsterdam, où heureusement il fut reçu comme chirurgien d’un vaisseau de guerre, commandé par le comte de Bentheim, et il passa depuis sur un autre vaisseau qui suivait le prince Guillaume d’Orange en Angleterre. Il réussit à faire quelques épargnes, et dès qu’il fut de retour en Hollande, il se rendit à Leyde et s’y consacra à l’étude de la médecine avec une ardeur peu commune. Après avoir passé quelque temps à Paris pour s’y exercer à l’anatomie et à la chirurgie, il retourna en 1694 à sa première université, et le 13 mars de la même année, il soutint sur la génération des dents une thèse publique, qui lui valut le bonnet de docteur. Rau fixa bientôt après sa demeure à Amsterdam, et son adresse pour les dissections anatomiques engagea le magistrat de cette ville à lui accorder en 1696 la permission de les faire publiquement dans l’amphithéâtre. Vers ce temps-là, une espèce d’ermite, frère Jacques Beaulieu (voy. BAULOT), se rendit à Amsterdam pour y pratiquer sa nouvelle méthode de tirer la pierre de la vessie, ainsi qu’il l’avait fait en France. Rau assista presque toujours à ses opérations, s’empara de ses idées et le condamna bientôt hautement comme se servant d’instruments peu convenables. Quoique le magistrat désapprouvât cette conduite, on ne peut cependant nier la justesse de ses critiques, qui furent confirmées par des événements fâcheux : le frère Jacques se vit dans la nécessité de quitter la ville. et Rau acquit l’emploi de lithotomiste, en rectifiant la méthode de la taille avec un succès extraordinaire. Au rapport de Morand, il se bornait cependant à suivre la méthode de Celse, avec quelques modifications dans la construction de la sonde. La mort de Bidloo, à Leyde, le fit appeler en 1713 à la chaire d’anatomie de cette ville, où il se distingua tellement par ses dissections que le grand anatomiste Albinus ne dédaigna pas de publier en 1725 un catalogue de la collection que Rau avait préparée. En 1718, il parvint au suprême degré d’honneur, celui d’être décoré du titre du recteur. Mais, dans une chute qu’il avait éprouvée quelques années auparavant, il s’était