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le travail de Barman, son maître. 3° Ilonneri et Cnllisnaclni hymnes in Crrereun et alia minor ! ournninc, Leyde, 178&, in-8° ; &* Calliinnaclni hgunrnux in Jorean, ibid. ; 5° Callinnorlni hymnes inn Apollianeinn, aan’cnnenndatioailnns ineditia L. C. talkincriî et innterpremtioene L. Sarnlennii, Leyde, 1787, in-8°. Ces traductions prouvent combien il était familier avec original et combien il avait de lacilité a le rendre en vers latins. 6° llarii %i Iloniornti mntirnetrunn, et retustiuiunis e : eniplari-Inu rorrectunnn, ibid.. 1788. in-12 ; 7° l’alcrii Catulli rlegia à lluinfiunn, ibid., 1788, in- ?. C’•*st un échantillon de son travail sur Catulle. 8° Essai sur la partie mécanique de la poésie, en hollandais ; 9° et 10° des éditions de Iani Helrelii poennola et de Joaepii Farsetii, patrieil lenrli, rarnninunn lihri 2, ibid., l78i et 1785. in-S’: il° Delirior pmieœ fau-ùuli 8, ibid., 1783-1796. C’est un recueil curieux de poésies latines modernes, en partie inédites. Il était sur le point de publier le Tcmntiamu Jlannrnna et le Callinnaque ; mais il a cu soin que son travail ne fut pas perdu. Son ami.lacob-Henri IIoeulft a publié le recueil complet de ses poésies latines en 1801. I vol. in-8°*, et il y a ajouté une biographie étendue que nous avons principalement consultée pour cet article. Hoffman Peerlkamp a donné un trèsbon article sur van Santen, dans ses l»’il¢ Belgarum qui latina carnnnirno acriparrurnt, 18 !2. M-ON. S.N’l’EttttE (.Iia.nx-B.nms1·s’. peintre, naquit à Magny (I) le Ier Émvier 1658, de parents pauvres, qu’il perdit de onne heure. Après avoir étudié quelque temps, sans fruit, la peinture chez François Lemaire, peintre de portraits des plus médiocres, il devint élève de Boullongne ainé. Santerreîut reçu membre de l’académie royale, le 18 octobre 170t, sur la Clnasre Susanne. aujourd’hui au musee du Louvre, qui possède également de cet artiste un portrait de femme en contenu eénitnhn ; il avait été chargé. en outre, d’exécuter le portrait de Noel Coypel, directeur de l’école de Rome. Santerre commença par s’0œuper uniquement de portraits ; mais, ne pouvant supporter les opinions contradictoires 3¤’¤¤ émettait sans cesse devant lui en matière e ressemblance, dégoûté d’ailleurs des exigences ridicules de ses modèles relativement à la pose et au costume, il prit le parti de ne plus faire que des têtes de fantaisie, ce qui ne l’empêcha pas de trouver nombreuse clientèle ; on lui doit aussi des figures allégoriques et des Sujets mythologiques. Santerre travaillait lentement : il a poussé trop loin la défiance de ses forces ; il était iti Il nouaaemble utile de reproduire un rxtnuo l’acte de naissance

ÉQSAITIIII, que nous mons treme. Jn=qu’·· re jour. la date fl avait été rontestee par sans ; nous n’en extern mins pu Vanteur de Partie e consacre à ce peintre dans la précédente édition dense recueil « Jean-Baptiste, fils de M’Jean Santerre, ¤ procureur. Ade Marne Damnreau, ses père et mère, nasqnnt •· d. fut baptisé le prrmierjanvlrr M55 ; fut son parrain M* Jeux ~·· Lefeuure, lieutenant général pour le mali Magny, en la marrame, dame Marie Dumpon, lemme M. de 9érans.• (Arrlnivea de la naine de Qlugny (Set••-¢t-oiae).)

SAN bon anatomiste, excellent dessinateur et coloriste. Ce qu’on a le plus à reprendre dans ses ouvrages, ’ cc sont les accessoires, et particulièrement le ; draperies, souvent incomplètes. Il se préoccupait très sérieusement de la durée de ses œuvres, et se livra dans ce but à des recherches curieuses au sujet de la conservation des couleurs et des conséquences de l’air sur elles. Il en arriva à ne plus employer que cinq couleurs. À faire sécher au soleil ses peintures et ai ne vernir ses toiles qu’au bout de dix ans : Fetlicacité de ses procédés est prouvée par l’état de conservation de ses tableaux, exécutés depuis plus d’un siècle. Il avait formé chez lui une académie de jeunes filles qui lui servaient souvent de modèles. Il n’a forme qu’une élève, Geneviève Blanchet, plus connue sous le nom de Godon, qui a consacré son temps à exécuter des copies des œuvres de son maître. Santerre, peu de temps avant sa mort, arrivée aux galeries du Louvre le 2l novembre 1717, brùla, par scrupule de conscience. un grand nombre de dessins de femmes nues, faits au crayon blanc et à la pierre noire. perte fort regrettable, pui-qu’ils étaient d’une rare beauté, au dire de d’Argenville, qui les avait vus souvent. Santerre n’a exposé qu’une seule fois, en U01. Château, Bricart. Rochefort. N. Tardieu. B. Pirart, Porporati, ont gravé d’après lui. On voit de cet artiste. dans les galeries de Versailles, le portrait de Jlarie-Adélai’de de Satoic, duchesse de Bourgogne ; Celui du Regent acer madame de Purabére mais la fgure de illinerre ; deus portraits de Louise-rldéloi’de d’Orléan.i, alibessc de Chelles ; enfin. dans la chapelle du château. une St¢—’I’hrréso en méditation, ate : ma ange qui semble lin Iimror une [lèche : cette Composition fut céculée par ordre du roi. Les œuvres de Santerre sont assez nombreuses ; nous en connaissons aux musées de Touts, de Niort, d’Orléans, de Rouen, de Reims ; dans les galeries de Darmstadt et de l’c-rrnilage, à St-Petersbourg. I.e dernier ouvrage de Santerre. et son meilleur. passe dans une collection particulière. est Adam et Ere au milieu du paradis terrestre. On peut consulter sur Santerre le. Iler-e•n·¢ de l·’ra•tr¢, décembre [H7 et septembre 1718 ; ces articles, extraits d’un dictionnaire des peintres morts rédigé par Malafaire, ont été réimprimés dans la.lteeue i mirer selle iles arts, t. li, 1861, p. 238-iii].t>’Argenvil|•:, t. L p. 258·26Zt, avec portrait. Le journal Filrliste, t. 7, ISS6, p. 62. B. ne L.

SAXTERRE, Ci.aer»eÉ, brasscur dans le faubourg St-Antoine, à Paris. acquit, dès le commencement des troubles de la révolution. une grande influence dans son quartier. et fut remarqué dans toutes les émeutes. particulièrement dans celle du tt juillet 1789, suivic de la prise de la Bastille. À Clëlâtt, disent les mémoires du a temps. un homme sanguinaire, brutal et sans éducation. » Il avait de fréquentes conférences avec les chefs du parti d’t)rleans, au Palaisir.. ilimriî