Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 40.djvu/17

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I ! à SPA ayant perdues lorsque la Hollande fut incorporée à l’empire français, il rentra au barreau. Il jonit parmi ses compatriotes dune estime méritée. et il mourut en 185ï$, dans un Age avancé. Poète fécond, à a été compare par les critiques hollandais à Properce et à Tibulle. qu’il prenait volon tiers pour modèles ; mais sa renommée n’a’pas franchi les frontières des Pays-Bas. On distingue parmi ses nombreug ouvrages les Iüinnus the Freemen). poème en quatre chants, publie en 1801. réimprimé en 1819 et traduit en français par M. Clavareau (Maestricht. [titi :). in-8°*). Ses compo-itions dans le genre auacreoniique ·la Iton eyeuiltëc, la Fdlr de l’amour, le Langage des yeu : eurent beaucoup de succès à une époque où un’ genre. aujourd’hui passe de mode. était encore en grande faveur. Maison tient surtout en estime les poésies patriotiques de Spanilaiw · (}ha»ur des I’é¢rl«mdai~ au roi. Clients aufemmea de la Mirrlnnde, la Gloire des marina néerlandais, eti·.l. Il s’exerça aussi avec succès dans la poésie lyriques : ses Heures de bonheur furent lues avecl empressement ; il y célèbre la felicite detre père, avantage dont il pouvait parler avec connaissance de cause, car il ont neu ! enfants. Spandaw était doué d’un talent véritable, et s’il ne s’était pas renfermé dans l’usa2e d’un idiome presque ignoré en Europe. il eût obtenu une renommée qui lui a échappé. vers forment des recueils imprimés en 1809 et 1815 et nui ont reparu fort augmentés en tu36 53 vol. iu-8° ;. Z.

SPANGENBERG (Cvaiiorial, historien. naquit. le t’î juin lî.i28, à Nordhausen. ou son père était le premier pasteur luthérien. Il etudia à Wittenber ; devint pasteur et inspecteur iles écoles a Eisleben. puis doyen et chapelain à hlansfelil. Accusé d’être partisan de Placius roy. Faucowrrzl, il fut destitué. en 1573, de la place qu’il occupait depuis vingt-deux ans. Il mourut à Strasbourg, le 10 février tüoi. C’êtait un homme de beaucou d’érudition mais de peu de jugement. et ii) fut une des principales causes des troubles et des scènes. souvent sanglantes, occasionnées dans le comtéale Mansfeld par les disputes de Flacius. Il publia iles sermons sur les cantiques de Luther, sous le titre ile liixlmm Lutheri, etc, . etc., Erfurt. 1581. in-i·. Ses ouvrages, concernant l’histoire d’Alleina : ne, ont principalement contribue a le faire iuannaître. La plus grande partie a paru sous le titre de Chroniques. On y trouve principalement l’histoire de la Saxe, des comtés de llenueberg, de Querfurth, etc. Z.

SPANGBNBERG’Amesrr :-TniioeuiLE·, évêque de la secte des frères moraies, naquit, le 13 juillet l70i, à Kletteuburiz, dans le comté de l*l’ohenheim. où son père était pasteur. Il fréquenta le gymnase d’|lefel«I et se rendit, en 1722, à lénajr pour étudier le droit. Le professeur de théologie Buddeus, qui l’avait pris en amitié, contribua

UA beaucoup a lui faire quitter l’étude du droit pour la théologie. En 1726, il reçut le grade de docteur en philosophie et commença ses cours pu—’ blics. La connaissance qu’il fit, l’année suivante, du comte de Zinzendorf, l’engagea sans doute a visiter, deux ans plus tard, llerrnhut, pour y examiner l’établissement de la nouvelle secte, dont le comte était le fondateur et le chef. Après y avoir passé deux ans, il se rendit à Halle, ou il fut placé connue adjoint de la faculté de théologie et ins teur des écoles de la maison des orphelins. lmonna sa démission : de ces deux places dès l’année suivante et revint a llerrnhut, ou il se lit recevoir memhre de la société de ce nom. À peine y etait-il resté quelques mois, qu’il lut charge d’accompagner jusqu’à Copenhague, sous le titre d’assistant de la société des frères · moraves. une petite colonie de frères, destinés pour Ste-Croix. ile des Antilles. liés cette époque, toute sa vie fut consacrée à prêcher et à répandre sa doctrine en Europe et en Amérique. Il se rendit, en 173€i, pour la première fois, dans le nouveau monde et y resta jusqu’en 1739. Après avoir travaillé à 1·¢»m»isssem«···i de la nouvelle colonie dans la Géorgie, à l’instar de [établissement central d’l|crrnhut, il visita la Pennsylv as nie. puis la mission de frères fondée à l’ile danoise de St-Thomas, en faveur des pauvres esclaves noirs. À son retour en Europe, il déploya la même activité et le même zèle, séjournant tantôt en Angleterre. tantôt en Allemagne, visitant les différents établissements et cherchant ii les consolider par conseils et par des rèRl¢>·· ments et instructions dont il fut chargé parla direction générale. Il aida à lbnder un établissement de frères dans le comté d’’orli. assista a plusieurs conférences et synodes en Allemagne ct accepta la place de diacre général de tous les établissements. En 1715, il fut élu évêque de funité des frères (nom collectif sous lequel les llerrnhutes comprennent tous les individus de leur sectel, et envoyé. pour la seconde ibis, en Amérique, comme premier inspecteur de tous les établissements des frères parmi les Anglais et les nations sauvages. Il y resta jusqu’en 17 !i9 et eut la satisfaction de voir prospérer, sous ses yeux, plusieurs établissements composés de familles indigènes d’indiens. De retour en Europe, il fut chargé. en l 751. dune troisième mission en A mériq ue. Pour avoir une conférence avec le comte de Zinzendorfà Londres. il quitta, en 175Zt, l’A mérique, qu’il regardait comme une seconde patrie. Cependant, après un séjour de sept annulées consécutives, les atigues de la carrière qu’il parcourait commencèrent à lui paraitre dures. et il désira retourner en Europe. La mort du comte de Zinzendorf, arrivée en 1760, hàta ce moment. La direction générale appela Spangenlierg au conseil suprême des Ilerrnhutes, ou toutes les affaires des frère ; Moraves sont jugées et décidéesendernierressort. llarrivgàlterrnhut ••·L i ~¤.~ ·~· ’ i i ’· ’ ~ · i ~~ ~·’ · c ·~ ~ ’ ~ ~., ., . .··