Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 43.djvu/376

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VD palateqardaar r l’a tuila ; etal’taed•cinsante ads, il ce zleenaattre pardea traductions Lot la succès lat l’eteaa•r lui-même. Bee amie tégalèreat au traducteur de Piutarque et de Longue ; mais Duvertlier (NU. [Peer.) tflsésita paaa le plwar au-d•e•¤s •l’Amyot uapar anticipation, de toesles écrivain future. V’laetermes dont se sert notre vieux bibliothécaire : e Vlgenèra, autre tous les nourrissons des atusee que la France alt enfantée, a et bien dit que l’on estime avoir clos-la porte a tous eaux qui viendront par ei-après, soit en excellence’de langage, que doctrine. e Artus Thomas (say. Teoitas Artur), l’un des continuateurs de Vigenére, le nomme un excellent et rare esprit, un docte et eloquent personnage auquel le public aura, à jamais, une perpétuelle obligation, pour l’utilité qu’il tire journellement du fruit de ses labeurs ; un homme qu’au temps du paganisme on aurait punommer le grand aimons du savoir. puisqu’il semble n’avoir rien ignoré (Préface de la vie d’Apolloairse le Tgette). Un succès si brillait ! valutà Vigenère la faveur de la cour ; et l’on sait qu’en lâtia il avait le titre de secrétaire de la chambre du roi Henri III. Quoiqu’il (ùt très-laborieux, et que, même dans les dernières années de sa vie. il passât huit à dis heures par Ãour à l’étude, il n’avait rien moins qu’¤ne con uite régulière. Il mourut à Paris le lil février ttiilti, t 73 ans. des suites d’une débauche. e C’était, dit l’Estoile Jours. de Henri III), un homme très-docte, mais vicieux. s Si les éloges des contemporains n’ont pas empêché Vigenère de tomber dans l’oubli, c’est qu’il n’a point connu le véritable génie de la langue française. Ses traductions si vantées sont écrites d’un style barbare. et il est impossible d’en supporter la lecture ; tandis qu’on lit toujours avec plaisir celles d’Amyot (voy. ce nom). Quant aux notes dont il les a accompagnées, elles prouvent en effet beaucoup d’érudition ; mais il faut être soi-même fort instruit pour pouvoir en retirer quelque avantage, et quoi qu’en ait dit l’abbé Sabathier (Siècles littiraim), dans la vue de rabaisser ses contemporaiils, elles n’ont point enriehi les nouveaux traducteurs ; attendu qu’il leur était plus facile de recourir aux sources. Qn doit à Vigenère des traductions des Chroniques et annale : de Pologne d’Herbert detfulstein, Paris, l57Zl. in-&• ; des (Jonsaientairea de César, ibid., 15’16, in-fol. et in-ll•, souvent réimprimés : de l’Histoire de la décadence de l’en spire grec, de Nicolas Chalcontlyle (ray. ce nom) ; des Dialogues eur l’a•niriJ, de Platon. Cicéron et Lucien, Paris, 1515, in-lr ; de la Première Decade, de Tite-Live ; de la Vie dülpollaaies le Tyana, des Hireiquee, des Images ou tableaux de la plate peinture, de Philostrate l’Anëlen, et des Seconde tableau de Philostrate le.leune (voy. ce nom) ; de l’Art militaire, d’onosander, etc. ; il a rajeuni le style de l’Hietaire la la eaaquete la Constantinople, par Geolï. de Villebardouin (voy. ce nom) ; a mis en vers les

VB S7 ! Psaassss d•Davlttatlasl.asusatasisasdall•d¤ta, et enlio a donné la première, mais aussi la plus mauvaise traduction da la llrasslaai tüiisrds du Tasse, qu’il a eu Fitnprudenoede eorrigerivay. la Biôt. fra ;. de Gûtliltt tt 8 p. til. Outre qualques opuscules aseptiques de Vlgenàre, on aortnatt encore de lui : t• Traits des reaittss ou dtsilss dssstaas, apparsiasantss sztraarditssirstissst aa cial, avec leurs caasss et cfm, Paris, tti7tt, in-8°, rare. La véritable astronomie n’avait pas encore fait assez de progrès pour que Vigénére pût avoir des idées saines sur les comètes dont l’apparition était un sujet d’etl’roi, même pour les savants. L’explication qu’il en donne ne s’élève point au-dessus des rdjugés du vulgaire. i’Traitd des chifras ou Bgerstes tnatsüres dïerirs, Paris, 1586, in-t•, rare ; livre Plein d’érudition cabalistique ; 3° lhsroars sur Histoire de Charles VII, jadis écrits par Alain Chartier, où Voir peut wir que Dieu ttibanlaans jamais la ratsroasu ds Francs, ibid., 11589 ou lilith, in-8° ; c’est l’ouvrage d’un partisan de la Ligue : &• Traité de/au et du ul, Paris, 1608, 1619, et Rouen, 16H, in-P ; traduit en latin. dans le tome lt du Tlisatrsm ehimictms, Strasbourg, lttlît et année suivante ; et en anglais, Londres, 1619, in-t•. (Test une livre d’alchimie, rédigé d’après les principes des rabbins et des écrivains cabalistiques. Suivant Vlgenère, le secret de taire de l’or n’eat pas aussi difficile à trouver qb’on Vimagine ; mais comme ceux qui le cherchent tfozt d’autre but, en se procurant des richesses, q e de satisfaire leurs appétits déréglés, Dieu permet quo tous leurs efforts soient infructueux. Il donne ensuite une recette avec laquelle tout homme sage est certain de trouver la pierre philosophale ; mais il nc dit pas qu’on en eût déjà fait l’essai. À la page 83, il annonce un Traité de l’or et du serre, composé sur le chapitre 28 de Job, qui commence ainsi : « L’argent a un principe ebune source de ses veines, et l’or a un lieu où il se forme. » On trouve dans les Mémoires de Niceron, t. 16, p. 26-37. une notice sur Vigenère, et des additions, t. 20, p. 94. Son portrait est gravé par Th. de Leu, in-8°. W—s.

VIGER (François), (en latin Vigerius), jésuite, né à Rouen, mourut dans cette ville en 1647 ; il était très-habile dans les langues anciennes, comme le prouve son excellente traduction latine des livres de la Préparation évangélique d’Eusèbe, avec des notes, Paris, 1628, 3 vol. in fol. ; et son traité De idiomis praecupuis liguae Graecae, 1632, in-12, et Leyde, 1765, in-8°. Leipzig 1802 ; Oxford 1813, 2 parties in-8° ; Leipzig, 1822 ; Londres, 1824 ; Glasgow 1825, etc. C’est grâce aux importantes augmentations faites par d’habiles hellénistes, tels que Hoogoven, Zeune et Hermann, que cet ouvrage continua d’être encore en usage dans les écoles d’Allemagne, de Hollande et d’Angleterre au XIXe siècle. Ce jésuite n’a pas traduit les livres de la Démonstration