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d’Eusèbe, ainsi que l’ont prétendu quelques historiens.

T-D.



nuit !] lûaaaaalüza déebauaaé, mort car : j à O Isaac. llastautaurdela |aoanHaaaiasao¢H•oorigaadahaaaa, tradultedu Iatloen français par le P. Iodesta de 8t-An•al•le. du même ordre. Paris. N70, l vol. ln·8°. Cetouvrage contient les vies des saints et bienheureux sortis de lapre¤iéreraced•no•rois.aunombrede ’q¤alr-a-vlngts. ln traducteur les a ornées de beaucoup d’acceaaoires pour la généalogie, la chronologie et l’histoire. Le P. Vigier est encore auteur de l’llia••iraAp•·hJ¢iq¤aJostr•ia••intapr·•· teeteuradalalaate uaerpoa, aoaegarlgoaa renarqusa sur Histoire ecclésiastique la mu province, Paris, ldlltl. in-8°. " T-o.

VIGIER (Jean), avocat au parlement de Pa ris, d’une famille noble de Hngoumois, mort vers l’an ttlt8, dans un âge tués-avancé, est connu par unbon Coa¤auorair¢aaa-lar-aaraa¤art’Aaga¤· noire : ldaaù. publié en M50, dont la deuxième édition, donnée par sonkJietit—|its François Vigier, Angoulème, l1i0, in-., est augmentée de notes intéressantes. La partie qui concerne l’Angournois est plus estimée que celle qui concerne l’Aunis. L’auteur avait été plus en état de connaître la première de ces contrées que la seconde. $a première édition est trop laconique, et celle qui l’a suivie laisse encore bien des choses a désirer. ’t’—o.

VIGIER (François-Antoine), prétre de l’oratoire, naquit vers la fin du 17e siècle. Après avoir parcouru avec distinction, dans plusieurs collèges, la carrière de Venseignement, il fut chargé de faire t Tours des conférences sur l’histoire ecclésiastique, emploi dans lequel il succéda au P. d’l-loule•ille, si connu par HK traité de la Religion rkrdf ace’: par les fair :. Le succès avec lequel il gen acquitta le fit appeler au séminaire de St-lla gloire. pour y remplir le même emploi. qui n’était confié qu’à des sujets d’un mérite distingué. Il y avait été précédé par les PP. Thomassin, Quesnel, Lebrun, Duguet, et il se montra digne de les remplacer. tt. de Vintimille, archevêque de Paris, l’ayant chargé de composer un nouveau bréviaire pour son diocèse, il se livra à ce travail avec beaucoup de zèle. L’ouvrage parut en 1736°, et fut parfaitement reçu du public, ce qui ne l’ernpécha pas d’œsuyer des critiques amères, surtout de la part du P. Iloubigant, jésuite, qui l’attaqua avec tant de virulence, que le parlement de Paris condamne au feu ses lettres, plus satiriques que critiques. Le P. Vigierjustifia son travail par trois heures, qui forment lit pages in-t•. Le nouveau liréviaire éprouve encore d’autres contradictions, dont il triomphe au moyen de quelques corrections. La plupart des évêques l’ont successivement adopté, a peu de variations pres, relatives aux localités, de aortequ’ilastdavanud’uousa¢apr•aque

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puhllqoea quo onconnoisso, par le choix udiclaux do tout co aq :• llcritoro oaiooo ot la tradition reulermoot ans pséclous pourl’iostructton et Yédülcotlon ecclésiastiques otdes simples fidèles. Les plalntos lilou ou mol fondées des ennemis du nouveau lisévialre engagèrent l’outour a loire des cartons dans les exemplaires qui n’étaient pos encore livrés au public ; co qui fait rechetetier ceux qui n’ont pas éprouvé ce changement. Du reste, ou a conservé l’idée primitive de Vigier dans la traduction française. On lui doit encore le martyrologe de Paris, et en grande partie les bréviaires de Vienne et d’Albi. Le P. Adry, dernier bibliothécaire de l’oratoire-St-Honoré, possédait en manuscrit les savantes que le lt. Vlgier avait faites au séminaire de St-Itagloireà Ce dernier, caveau assis- ’ tant du P. de la Valette (nog. ce nom), général de l’Oratoire, entra dans toutes ses vues de pacification, pour faire recevoir la constitution [l’âgeaüsr : dans un mémoire qu’il avait composé à ce sujet, il en écartait le caractère et la dénomination de règle de foi, ne la qualifiant que du titre de règlement provisoire de police, pour proscrire l’usage des propositions condamnées, et qui n’obligeait qu à une soumission extérieure.

T—o.

VIGILANCE (Vigilantius), le premier hérésiarque qu’alent produit les Gaules, naquit, suivant la plus commune opinion, au bourg de Calaguri, dans le pays de Comminges, d’une famille obscure, après le milieu du fr siècle. Son esprit et son savoir le lièrent de bonne heure avec Sulpice-Sévère, qui l’adressa à St-Paulin. Vigilance ayant dessein de visiter les saints lieux, l’évêque de Nole lui donna des lettres de recommandation : pour St-Jérôme, qui n’en cunçut pas dès lors une idée bien favorable. De retour dans les Gaules, Vigi tint des discours peu mesurés contre le ur, qui lui répondit par une lettre écri e ce toute l’àcreté ordinaire de son style. Vigilance était présomptueux. suppléant au défaut de science par une imagina ion hardie. et courant à la célébrité sans se montrer difficile sur les moyens d’y parvenir. D’ailleurs, si l’on en croit St-Jérôrnc. il était fort éloigné des vertus de son état de prêtre. surtout de celle de continence. Il s’éleva. dans ses discours et dans ses écrits, contre le culte qu’on rendait aux martyrs et à leurs reliques ; il attaqua les miracles qui se faisaient à leurs tombeaux, et l’usoge de leur adresser des prières. Les pratiques de la piété chrétienne ne furent pas plus respectées, telles que les jeunes, les veilles, le célibat des clercs, la profession monastique, les aumônes qu’on distribuait aux pauvres, et celles qu’on envoyait a Jérusalem. Stdérdsne. instruit de toutes ces innovations, les réfuta d’abord par des lettres. puis par un traité particulier qu’il lit repondre dans les Gaules.•0°a vudans lo.monde, dit