mourut à Wittemberg le 30 novembre 1755, étant alors membre de la société royale de Londres et de l’Académie de Berlin Parmi ses ouvrages qui sont en grand nombre, nous citerons :
1e Institutiones mathematicae, dub finem accedunt tabulae logarithmorum, Wittemberg, 1718, in-8o, réimprimé en 1759, et pour la sixième fois à Leipsick, 1784, 2 vol. in-8o ;
2e Explicatio Jovilabii Cassiniani, Wittemberg, 1727, in-4o ;
3e Tractatus de machinis hydrolycis toto terrarum orbo maximis, Murliensi, Londinensi et aliis rarioribus, Wittemberg, 1728, in-4o, réimprimé, 1733 ;
4e Commentatio de aurora boreali, die 26 novemb. 1729 ; Wittemberg, 1730, in-4o ;
5e Historia astronomiae, Wittemberg, 1741, in-4o ;
6e Institutiones geometria subterranae, Wittemberg, 1751, 2e édit. ;
7e Institutiones astronomiae, Wittemberg, 1754, in-4o.
G.-T.
WEIDLING (Chrétien), jurisconsulte, né le Il août M60 à Welssenfcls, où son père occupait un rang distingué, étudia d’abord sous des maîtres particuliers dans la maison paternelle, puis alla au gymnase de Weissenlels et li l’académie de Leipsicla, où, après avoir entendu les plus habiles maîtres de (philosophie et de thécogie, il prit le grade e maître ès arts. Somblant alors pencher pour la carrière ecclésiastique, il s’appliqua a’art oratoire, à la lecture des Pères et aux discussions philosophiques. Mais bientôt il changea de résoluüon, et, se déterminant en faveur de la jurisprudence, il se lit rerevoirpdocteur en droit à léna, l’an ltltltl. Il n’en contlnua pas moins ses cours académiques, et se rendit à Leipsick pour y entendre les plus habiles controversistes. Il fut ensu’te rappelé dans sa ville natale pour y remplir la place de recteur dd gymnase et professer le droit civil, l’éloquence et l’histoire. Dans la suite, il abanè donna ces chaires, auxquelles il avait donné un éclat inconnu avant lui, pour occuper celle de droit féodal à l’académie de Leipslc. Il fut en même temps nommé par le prince d’Anhalt conseiller aulique et privé ; et i en exerça les fonctions jusquà la mort de ce prince, époque à laquelle il onua sa démission, et reprit la carrière u professorat. Mais bientôt ses liminniçes le forcèrent à cesser les ëours publics de droit qu’il faisait à Kiel et à se retirer près de son fils, à Otterndorf, petite ville des environs de Hambourg, où i mourut en 1731. on a de Iul un nombre considérable de Dtucrldtiornt, plus de deux cents Progropmnota académiques et plu-· sieurs autres ouvrages, dont voici les plus nu portants : t• Philosophie juridtru ; 2° L’.1 : c¢rpta-l omilzxica (recueil des morceaux les plus saillants des pruêdlcateurs), Lelpsick, 1700, ln-I’ ; 3° Bxmpta omroria, ibid., 1100, in=4’ ; colripilation du theme genre, mais dans laquelle gurent seulement des passages tirés d’auteurs anglais ; t• Jui puttteam impertt hb•n•o«b-gmiiont¢i Mimi Mtoujmmu par anima, cüüe
Will ttt
nhl, ’ " et ettoinittu, réduit en tlbldtut
synop ues ; 5° le Mm asttbléautiqoa (en all.),
Legrsitik, HDI, tn-t• ; 0°le Ihfter orauîun Lelpv
sl, 1103, in-fol., en 2 parties ; 1°laP¢mégyrù:•
et Pûrutear funèbre, lbld., l70d, ln-8° ; 8° le
Matin dvtaqueaee (oratortscher iiofmeister), Lelps
sltik, 1128, ln·8°. Pwor.
WEIDMANN (Joseph), célèbre acteur du théâtre de Vienne, était né dans cette ville le It aout Hb !. La pauvreté de ses parents ne lui ayant pas permis de continuer des études cohimencëes avec succès, ll entra, à l’âge de quinze ans, au théâtre de Brunn pour jouer les ro es grotesques. Ayant passé quelques années aux thétttes de Vienne et de Saltibotlrg, il setigagea, en UBB ; à celui de Prague pour les rôles comiques, et débuta avec les plus vifs applaudissements dans une dplèce qu’il avait lui-même composée, et qui est evenuelpopulaire en Allemagne sous le titre de Lipper. près avoir fait les délices de ce théâtre et de ceux de Llutz et de Gratz, Welds mann fut appelé à Vienne et, d’après les ordres de l’empereur Joseph ll, nommé un des clnq inspecteurs du théâtre de la cour. Pendant trente ans, ll y joua les roles comiques avec une telle perfection qu’ils paraissaient avoir été créés pour ui. Huit jours avant sa mort, qui arriva le ll) septembre 1810, ll avait joué le rôle du corne missaire Wallmann avec toute la gaieté et le feu d’un jeune acteur. G=-r.
WEIGEL (VAr.e :~·rns), philosophe et théologien, né à Hayn en 1533, exerça les fonctions de pasteur dans l’église luthérienne de Troppau, en Misnie. depuis l’année 1561 jusqu’à sa mort, arrivée le lu juin 1588, et donna à ses parole siens Vexenàple de toutes les vertus évange iques. Obscur peu ant sa vie et même longtemps après sa mort, il eut ensuite une grande célébrité par la bizarrerie de ses écrits, ou plusieurs savants prétendirent reconnaître des hérésics. Jean Arndt, Jean Gerhard, Feuerborn, Himmel, Nicol. llunnius et Theod. Thumm furent ceux qui se prononcèrent le plus fortement contre les opinions de cet auteur et qui écrivirent avec le plus de violence des réfutations. Celle de Thumm porte le titre d’lmpù·ms ltëigeliana. Il est certain cependant que ce ministre n’était point un impie ; lmbu de toutes les idées alchimiques et cabalistiques alors accréditées en Allemagne, il n’eut d’autre tort que de les insérer dans ses ouvrages et de vouloir y subordonner les miracles et l’Évangile. Mais les ridicules allégories que son mysticisme apercevait dans l’histoire et le dogme n’attaquaient ni l’un ni l’autre ; et Welgel, dans sa monomanie hermétique, était aussi éloigné de l’hétérodoxie que ceux qui, croyantîlotuère ins iré comme Isaïe ou Eze ? chicl, ont vu dans llllfude une relation allégorique du siège et-de la prise de Jéricho. On doit migrer aussi que les écrits publiés sous le nom ce théologien ou sans pseadaaytae 85
