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WIR

dans le tome 4 de la Nuova raccolta Calogerana. W-›s.


WIPPO ou WILPO, né en Bourgogne, était aumdnier de l’empereur Benrl ill vers l’an 1048. Ses écrits sur l’histoire du temps passent pour les meilleurs de son époque. 1° l/ira Gonmdi Saliei, publlée par Pistorlus dans ses Seriproraa rerrnn gernraníearirns, t. 8 ; 2’Panegyricua ad Henricasn III. dans le Thesaurus de Basnage, t. 3 ; 3’Sentantiœ Conradi all Hanriculsfililns, dans ll Hibliorli. lot. med. « rai de Fabrlcius, t. 1. Voyez Vossius, De him lat.. lib. 2 ; G—r.


WIPREGHT. Voyez Wroaear.


WIRSUNG, en latin Vimmgvu (üaarsrorna), médecin, né à Augsbourg en 1800, étudla tout la fois la médecine et la théologie, ce qui n’était pas alors fort rare. Il fut très-lié avec Con » rad Garner ; et dans le même temps qu’il pra » tiqualt son art avec beaucoup de distinction dans sa ville natale, il y remplissait avec le même succès les fonctions de prédicateur évangélique. Il mourut à Heidelberg en 1571. On a de lui : Nouveau livre de médecins šall.), Heidelberg, 1868, in-fol. ; Neustadt, 188 et 1597. — Winsans (Jean-George), chirurgien, de la même famllle que le précédent, naquit à Augsbourg et se rendit à Padoue, où il reçut des leçons de Yesling. Ses progrès furent rapides dans l’anatomie ; et, le premier, ll démontra dans l’homme le canal Ãumereorique, que d’autres anatomistes avaient éja aperçu dans les animaux. Ce condult porte encore aujourd’hui son nom dans la science anatomique. Le mérite de Wirsung lui flt des ennemis ; un médecin dalmate, qu’il avait réduit au silence dans “une discussion publique, s’introduisit dans son cabinet et le tua d’uncoup de pistolet. Z.


WIRTH (Jaluv-Gsoaoe-Auaus’ra), publiciste allemand, naquit en 1799. Il prit part de bonne heure aux débats politiques de Allemagne, et se lit assez connaître par ses écrits historiques et litiques pour mériter d’être député à l’assem-Klée nationale et constituante allemande. Wirth y représentait Reuss, Schleiz-Lobensteln Ebersdorf. il mourut à Soden le to juillet 1848, c’esta-dire dans l’année même où ll avait reçu son mandat. On a de lui : 1’Manuel de la science et de la législation pénale, 1822, 3 vol. ; 8° Pflllernagne libérale, ° 3° la Tribune allemande, feuilles pério“dlques qu’il vit bientôt supprimer ; 4’Histoire des Allemands, 1848, en 4 parties ; 5’Histoire des États allemands depuis la dissolution Je l’Empfre jusqu’à nos jours, 1847, 2 Vol. ; 6’Un mel à la nation allemande, 1818. L. R—L.


WIRTZ ou WIRZ (Jean), artiste suisse, dont la célébrité, selon Fuessll, est loin d’égaler le talent, naquit à Zurich, en 1610, et reçut sous les yeux de son père, professeur en théologie, une éducation libérale. l n’avait pas encore terminé ses études lorsqu’il eut le malheur de perdre un œil. Cet accident ne put l’empêcher de se livrer Wil 111

avec ardeur au dessin ; et ll y nt, en peu de temps, de grands progrés. Conrad Meyer l’initla aux mystères de la peinture, ainsi qu’a ceux de l’art de graver a l’eau-forte ; et Wirz devint bientôt un de ses disciples favoris. Il est malheureux que les circonstances n’aient point permis au génie de ce jeune peintre de se développer. Obllgé de se servir de son talent pour vivre, il lit des portraits et se consacra presque exclusivement a ce genre. Pendant ses instants de loisir, il s’abandonnait aux caprices d’une lmaginae tion vagabonde et bizarre, et réalisait sur la toile ou Parler des conceptions toujours absurdes ou ridicules. Le seul ouvrage qui reste de lui est son Roms animale ecernplrun, Zurich, 1677, in-8°. C’est une collection de dialogues sur l’Apocalypse, dialogues qui en fait de puérilités, d’extravagances et de singularités, peuvent le disputer aux commentaires les plus bizarres écrits sur la propåiétie de l’évangéliste de Pathmos. zèle avcug, légendes absurdes, incohérences et barbarlsrnes dans le style, il n’y manque rien de ce qui caractérise trop souvent les lnterpré› tations de l’ouvrage le p us obscur de la Bible. lllals les quarante-deux planches qu’il a jointes à son texte sont presque toutes remarquables par l’habileté de la composition, la magnificence ou la grâce des paysages, la dégradation de la lu*mière et Pexpresslon passionnée des figures, qu’il groupe ou distribue avec un art infini. Tour à tour, et souvent a la fois, brillant, terrible, gracieux, sombre, pathétique, il semble jouer avec les formes, la lumière, les ombres, es couleurs ; et le fantastique de ses compositions a quelque chose qui captive l’œil et frappe Pimaglnation, plus que la pureté ou la correction d’un tableau composé selon les règles du goût et dont le but serait de représenter les réalités de la vle. Parmi les artistes de l’Italie, Paul Véronése et Salvator Rosa sont ceux qui peuvent le mleuit donner l’ldée de la manière de Wlrtz ; mais il y a dans sa représentation du jugement dernier quelque chose du grandiose et de la sublimité de Michel-Ange. On a même de la peine a concevoir comment, sans jamais avoir franchi les Alpes, le peintre de Zurich a’pu non-seulement imlter avec autant de fidé ité le style de quelques-uns des grands maîtres des écoles italiennes, mais encore reproduire avec une exactitude qui tient du prodige l’aspect des lieux et la physionomie du paysage. les variétés du costume, les détails les plus frivoles de l’architecture et mille particularités non moins minutieuses et non moins fugltlves. Wirta mourut en 1709, dans une petite maison de campagne pu’lI possédait près de Zurich. — Jean Wnrrz, en atln lt/(mins, son père, inspecteur des élèves, chanoine, professeur de logique, puis de théologie à Zurich, où il mourut en 1658, avait laissé dans cette ville la réputation d’un ministre

  • done de toutéà. les vertus, d’un’~bon poete at