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Des attaques réitérées d’épilepsie qu’il éprouva dans les dernières années de sa vie le conduisirent au tombeau, en 1661. Jean-Henri Risius, poëte lauréat de Hatzfeld, composa son éloge funèbre, dont le premier vers est rétrograde, c’est-à-dire qu’étant lu à rebours il présente les mêmes mots (1)[1] :


    Signa subit Cirlin (rosor nil rictibus angis !)
        Coelica : doctores sic velut astra micant.

On a de Zyrlin une explication de la prophétie l’Abdias, en allemand ; un poëme latin sur la résurrection de Jésus-Christ, qui lui valut le titre de poëte lauréat; et un autre poème latin sur Antiochus Épiphanes, tiré des livres des Machabées.

P—RT.

(1) Risius excellait dans ces compositions puériles ; Freber, Theatrum virocum clarorum, p 691-692, cite de lui un grand nombre de vers rétrogrades qu’il appelait cancrins (versus cancrini), par allusion à la manière dont marche l’écrevisse (cancer).


FIN DU QUARANTE-CINQUIEME ET DERNIER VOLUME.

  1. (1) Risius excellait dans ces compositions puériles ; Freber, Theatrum virocum clarorum, p 691-692, cite de lui un grand nombre de vers rétrogrades qu’il appelait cancrins (versus cancrini), par allusion à la manière dont marche l’écrevisse (cancer).