1581, in-8°. Il en a paru une 2e édition, augmentée de deux autres livres, sous ce titre ; Variarum Observationum libri 1, Rome, 1587, in-4° et in-8° ; Francfort, 1601, in-8°. Cet ouvrage traite spécialement des végétaux : dans le livre Ier, des plantes dont parlent Hippocrate et Théophraste, de l’origine des céréales de Théophraste, du tribulus et des roses du même auteur, de Forge et du froment pour la panification ; le livre 2, des fèves, du schinus et de la scille, des plantes dont les feuilles produisent des racines, du pain, de l’oenanthe ; le livre 5, des préparations alimentaires et médicinales que les anciens appelaient chandro et alica, et des oignons ; de la prodigieuse multiplication des plantes, du vin et du moût ; le livre 4, du citronnier et de son fruit ; des remarques sur le traité de l'agriculture de Caton. 2° De Sanitate tuenda libri 2 ; primus de contínentia, alter de arte gymnastica, Rome, 1591, in-4° ; Padoue, 1605, in-t°. 5° In Hippocratù Aphorismorum seeundœ sections 21, comsnenteritu, Rome, 1591, in-1°. 4° De Tiberís Immdatíone, ibid., 1599, in-1° ; réimprimé dans les opuscules de l’auteur. 8° De Ligno saneto disputatíones binœ, Rome, 1602 et 1615, in-4°. Ce traité sur le bois de gaïac a été réimprimé dans l’ouvrage suivant. 6° Opuscula vario ; de Tiberis Inundatione ; Epidemia Romana ; de Romani aeris Salubrítate ; de urbana kbres curandi Buttons ; de Morte causa portns ; de Ligno sanoto, Rome, 1605, in-1°. 7° Inlphorisntorum Hippocratis sections prima 22 Ez*positio, Rome, 1619. in-8°, ouvrage posthume, publié par Philandre Colutius. — Gilbert Csemtrt, auteur italien qui a vécu vers le milieu du 16’ siecle, était de Nocera, dans le royaume de Naples. Il a composé un petit ouvrage pour célébrer les jardins, intitulé : de Hortorum Laudibus, Bale, 1546. Joachim Camerarius II l’a inséré dans le recueil d’opuscules sur l’agriculture qu’il a publié sous le titre de Re rustiea. D-P—s.
CAGNAZZO (Jean), religieux de l’ordre de St-Dorninique,
connu également sous le nom de Tammvsi s,
qui lui venait du lieu de sa naissance, fut l’ami du
cardinal Cajetan, auquel il dédia la somme des cas
de conscience connue sous le nom de Summa Tabíena
ou Summa summarmn. Il mourut en 1621. (Voy. les
PP. Echard et Quétif, Seriptor. ord. Prœdicat.) Z.
CAGNOALD (Saint) ou GAGNON, ou CHAI-NOUL1).
Voyez Cuanvoutn.
GAGNOLA (le marquis Louis), célèbre architecte,
né à Milan en 1762, fit ses premières études à
Rome au collège Clémentine. Dans les heures de
récréation, il recevait de Tarquini des leçons d’architecture,
et dans les promenades il s’arrêtait pour
contempler les débris des anciens monuments dont
cette ville présente l’aspect. Revenu à Milan, Cagnola
se livra avec beaucoup de zèle a l’étude de
l’architecture, et un peu plus tard il suivit le cours
de droit civil a l’université de Pavie, qu’il fut
obligé d’abandonner pour veiller a ses affaires de
famille après la mort de son père. Il lit ensuite un
voyage de huit mois dans les États de Venise, ou il
ldmira les chefs-d’œuvre de Palladio, de Sansovino et de Pélégrini ; puis il s’occupa de la construction de divers monuments, savoir : 1° en 1802, il composa, sur la demande des frères Zuola de Crémone, le dessin d’une magnifique maison de campagne. 2° L’arc triomphal de la porte du Tésin, d’ordre ionique, exécuté en granit des Alpes. 5° La chapelle de Ste-Marcelline dans la basilique Ambrosienne. 4° L’arc du Simplon, d’ordre corinthien, en marbre blanc de Crevela, orné de bas-reliefs et surmonté de six Victoires à cheval, et de la
statue de la Paix assise sur un char, ouvrage en
bronze de la fonderie des frères Manfredini de Milan[1]. Ce seul monument suffit pour éterniser la mémoire de Cagnola. 5° Le clocher du village d’Urgnano dans le Bergamasque, etc. Tandis qu’il s’occupait de la façade de l’église de Vavallo dans la
vallée de la Sésia, une attaque d’apoplexie termina
sa vie, le 11 août 1855. Bonaparte avait une haute
considération pour Cagnola, il l’avait nommé membre
du conseil des anciens de la nouvelle république
Cisalpine. Il était président de l’institut des
sciences et arts de Milan, chevalier de la Couronne
de fer, chambellan de l’empereur d’Autriche. Il a
publié en 1802, à Milan, les Mausolées de Visconti,
Gamboni et Anguizzola, in-fol. avec pl.
CAGNOLI (Belmont), désigné ordinairement par le nom d’abbé Cagnoli, était né dans les États de Venise, et florissait dans le 17e siècle. On ne sait rien de positif sur sa famille ni sur le lieu de sa naissance ; ses ouvrages prouvent qu’il eut plusieurs des qualités qui font le poete, mais ces qualités y sont souvent obscurcies par les défauts qui régnaient de son temps. Le principal fondement de sa réputation est son poëme intitulé : di Aquüea distraira libri 20, Venise, 1725, in-18, dédié à la république de Venise. L’on peut prouver, par l’épître dédicatoire, que Cagnoli lui-même joignait à son nom ce titre d’abbé qu’on lui donne ; elle est signée Belmonte
Cagnoli abate. (Ménage a remarqué qu’il n’y a pas
une rime qui ne se trouve répétée dans tout l’ouvrage.)
On a aussi de lui un éloge de St. Grégoire.
CAGNOLI (Antoine), mathématicien et astronome
italien, était né en › 1715, à Zante, où son
pére faisait les fonctions de chancelier de la république
de Venise. Le jeune Cagnoli avait étudié avec
succès le grec et diverses parties de la philosophie,
lorsqu’il se consacra aux sciences mathématiques,
dont la précision et l’exactitude plurent davantage a
son esprit naturellement positif. Il passa un temps
assez considérable à Paris, on il était attaché à l’ambassade
vénitienne, et s’y occupa beaucoup de travaux
astronomiques. Revenu à Vérone, il y continua
ses recherches de prédilection. Sa maison, dans
cette ville comme dans la capitale de la France, était
devenue un observatoire qu’on allait visiter par curiosité.
Son nom, déjà connu de quelques savants,
acquit bien vite de la célébrité. Plusieurs mémoires
et traités scientifiques le recommandèrent encore
- ↑ Les morceaux en marbre étant terminés, on transporta les six chevaux en bronze avec la mécanique de Kramer.