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Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 9.djvu/53

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lti, . (SON ’ 1 alors à la onttrottïlû Dûüt possession de ses grands

; tunis Cotunte il parut

rt l’ours ayant ëleré des Conrad, qui protégeait ce de Vlîmpire pour ne s’es. Il le poursuivit ensuite êponilla sncessivcment de Blais Henri avait encore de nombrettx partisans ; t anéanti, il avait rassemes, et le sort des arntes si l’arelterèque de Trèé un armistice qui devait de l’année IH-i, époque soumise à la diète de È, Henri tndnrut Quellé de dix ans. Sa mort, au le, porta att contraire le I mère et la grand-mère la défense de ses droits ; lt, l’tlt’lâl|ll€ la l}: t’ièt’C it Léopold d’Autrielie et armée victorieuse contre t : son l’i·«’·re Frédéric, la inslierg. C’était au milictt çagea aux cris de Wcl/’e, IMO ; Welfe fut mis en emlit (2). À peine la puissnnee tte tçonrad etait-elle bien al’ll-rmie, qu’ayant tenu, à Spire (1147), une diète à laquelle ussista St. Be-rnat-d, il se laissa entraîner par ses prtîdicalions à une croisade contre les Sarrasins. Tandis que I Louis VI I, roi de’France, rassemlilait les eroisés’ fmiiçziis à Metz (voy. Lorts VII et Sr. Bsttmnh), Conrad, qui venait de rétablir la paix entre les Ilotnains et le pape, et de faire notntner t-oi de lionne, par les pt-inces de l’Empit-e, son fils mineur Henri, se mit à la tète des croisés allemands avec lesquels il descendit le Danube. Il avait sous ses ordres 60,000 cavaliers et plus 100,000 limtassins (Sl. Arrivés l tt) Ce tnt alors, suivant plusieurs historiens, qu’u¤ entendit pour la pmniem lois les nous tanteux de llfetfes, ou Gucl/cs, et ne G5trlina, qui devatentenlretenir le (eu des di>c·•rdes civiles longtemps après que leur sigmncanon primitive aurait été ottbliee. Les Gnçlfes étaient les ancêtres de Ilenrl, et ce nom. elernnu en quelque sorte patnottyntique dans sa faullle, peut être. neitarnle tomate représentant la maison de Saxe, Iandisque le nom de Gilielin vient de Wibelnug, ville de Franconie, d’on sortaient, dit-on, les empereurs de cette dynastie, dont la maison detiouabe était considérée ea Allemagne winnie le représentant. Il en est d’autres qui font cetnintter ces deux fpntions, la première pnpalc et l’autre tnptrielà aux brouilleries qui g’élevt-ren, t entre l’l-linpire et le sacerdoce, sous le ri-t : no de l’empereur Henri IV, et qui agitèrent Pnllemagne et l’ltalir pendant une suite ne plusieurs siècles. D-z—·r. ta) Len ne la reddition de Weinabeng. dit ane chronique de Ong lngne, tiçnratl accortta à chaque lemme la permission d’emporter de la vilk tout re qu’el !’e pourrait. Les portes ayant été ouvertes, les femmes en sortirent, portant chacune son mari sur Ie dos. Le due Iaèuèrte s’en ta¤na ; maist3°>urad, ’char¤iene nette petite msn, utti son frère : u.l’ai promis ; un roi ne peut manqueràisa parole. À Et les lemtnea saurèrent ainsi leurs maris. Ire tort de Weinsberg s’appelle enwre aujourd’h¤i II’eib¢rtrnc (fidèlitè des femmes). On rapporte un tralt semblable du siège de Crenia. D-:-s. ti) D’autren évaluent le nombre de ses guerriers I 70,000, es-Nrtèl par une foule innombrable ne pèlerins, dont on compta ï I¤, ¤ID•t•I pourtant le Danube pm de la frontière ; r¢¤t¤¢· D-:-•· lu

Constantinople, los croisés allenmul¤ luI·en|·|til U6 cueillis par les Grecs, qui employùtenl la rllîe et h trahison pour les affaiblir et les conduire à lwv perte. ’1’antot ou leur refusait des vivres ; talltàt. on leur donnait des vivres empoisonnés (ll ; I•I=t0¤t on les environnait de pièges destructeurs. Enliu, Conrad III partit de Constantinople, ot se mit en route à travers l’Asie Mineure, pour arriver dans la Palestine. Dee guides infidèles que lui avait donnés Manuel Coumene, beau-l’ret-e de sa femme, Vegarèrent dans les tlelilés ile la Cappadoce ; ïannée du Allenxamtls, accnblee par la fatigue, par la dlsct tc, fut surprise et taillée en pièces par les Tur«·s. Conrad lui-menne, perce de deux lleches, ayant perdu pres- · que wtlle son armée, revint sur ses pas, et rejoignit, pres de Nieée, Parmde de Louis VlI, dont il n’nnn-it pas dû se séparer. Houtettx de ses rev-r>:, il quitta les croisés t’ranç: iisqu’il avait prmniys de suivre «·n Syrie, , et retourna à Constantinople, où il fut •t’: nunnt mieux accueilli qu’il’n’était plus wdotttnltle. |.’emp«·cour grec lui l’nurnit tlrs vaisseaux pour leronduire, avec A les tlébris de son n-t-mér, sur les notes de Syrie. Quand Conrad eut rejoint Louis VII ai Jérusalem, les chefs des chrétiens prirent la rt’soluti«ut-d’ax•s ?eger la ville de Dumas. Ce siège fut d’nlxn-d pourrai ! avec rigueur ; mais bientôt la disrortle, la jalousie et même la trahison firent échouer les ellùrns des emisés. Conrad motura dans ce siège le contaze d’un soldat intrépide, plus que l’t»abil«·te Jun elle !. L«·s chroniques du temps rapportent que, d’nu mnp ne sabre, il conpa en deux un S: u-rasinqt-i le «l«’: i-rit au combat. Les chrétiens ayant leve le siège de Dnnmu, Conrad revint en Europe en lllll, tiens nus tptù son départ. À peine arrivé, il wttvottttttà llatiohontte une diète qui rendit, contre les guerres inttzstinrat qui désolëient lïlllemagne, plusieurs dérrvts qui ne purent être exécutés, prob : u>lement parue que Conrad était retenu ai Spiw par une grave nialautie suite de ses fatigues. Sa santé seuuit rétablie. il fit ilo : dispositions Bour se remlre en Italie et visiter lionne atin d’y réta ir la bonne liarnumie entre les Lubitnnts de cettewille et le pape ; mais il tomba de nouveau malade à Bumberg. l’g-evnyant sagin prochaine et sentant que son fils pulne, l’re«léri-e·. ##9 seulement de sept ans, ne pourrait tlelemlrc l’Butpire wntre des princes trop puissants (il avait pertln depuis quelques années son fils ainé Henri), il crut qu’il serait plus avantageux pour sa maison que son neveu, le brave due Fré«lerie de Souabe, lui sue-· cèdàt ; il lui retaiten conséquence les joyaux de la couronne, etapres avoir fait quelques dispositions en faveur de son Iils, il mourut Bamhçrg, le lâ février 1119î1.(bnratl, n’ayant pas reçu le sacre impérial, œ faisait scrupule ile prendre dans ses chartes le lith ! d’empereur ; il ne s’y nomme que roi simplement ou roi des Romains, excepté dzmsses lettrœ aux empereurstle Constantinople, où il se dit empereur pour traiter de pair avec eux. Robertson prétend que ee fut sous Conrad lil onAllem¤gne que t’établit l’liéré• (I) Le dernier fut n’est pas prouvé ; aussi plusieurs ltlshtllülï tI’¢tt (Nt ! même [IS tt¥otttl¤tt· P···¢··F·,