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LETTRE XXXVII.

SUR LES DIFFÉRENTES NATIONS DE CONSTANTINOPLE.

Péra, septembre 1830.

Ce qui n’avait le plus frappé à Smyrne, c’est la réunion et le mélange de quatre peuples différens dans une cité ; j’ai ici le même spectacle, et ce spectacle est bien plus frappant encore dans la capitale de l’empire. Les Turcs y forment à peine la moitié de la population ; l’autre moitié se compose de Grecs, d’Arméniens et de Juifs. Ces quatre nations ne se distinguent pas moins par leur caractère et leurs mœurs que par leur langage et leurs costumés.

Jetons un coup-d’œil rapide sur tous ces peuples divers. Nous commencerons par les Grecs qui