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LETTRE XLV.

LES PRISONS DE CONSTANTINOPLE.

Péra, septembre 1830.

Quand j’ai quitté Paris, on s’occupait beaucoup des prisons ; c’était à qui proposerait un plan, une amélioration ; il y avait pour cela des comités, des assemblées, des journaux, des tribunes ; la charité était devenue académique, et les Quarante avaient des couronnes pour ceux qui écrivaient le mieux sur les prisons et les hôpitaux. Cette philantropie qui se répandait ainsi partout, caractérisait assez bien, ce me semble, une époque où tout le monde se ressouvenait d’avoir été en prison, où bien des gens pouvaient craindre d’y retourner. Préoccupé de tout ce que j’avais entendu à mon dé-