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LETTRE XXVII.

ABYDOS ET SESTOS.

7 Août 1830

Le consul de France a demandé pour nous au pacha un teskéré ou passeport, et nous avons quitté les Dardanelles pour rejoindre notre caïque qui nous attendait au mouillage de Niagara. La tramontane soufflait toujours ; les mariniers grecs qui devaient nous conduire, nous conseillaient d’attendre un temps plus calme. Mais notre impatience ne connaissait ni dangers, ni obstacles ; nous sommes entrés dans notre caïque, et nous avons donné nous-mêmes le signal du départ. À peine notre barque fragile est arrivée au milieu du canal, fort étroit dans cet endroit, que la tempête a redoublé,