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Page:Michel - Légendes et chants de gestes canaques, 1885.djvu/103

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rêtent pour maudire, criant à la fois : Match ! Match ! mort ! mort ! les guerriers de Boiek, qui le suivaient, entendirent la chanson de guerre, et, le croyant vainqueur tombèrent comme un rocher qui s’écroule sur la tribu du vieux théama.

Mais le vieux théama eut le temps de percer le cœur de Boiek, de son casse-tête recourbé, son sang inonda la terre, comme l’eau à la saison des pluies.

Le théama de Belep et sa tribu furent massacrés.

Et aussi coula le sang des trois filles de théama, pourtant la troisième n’avait rien dit.