troisième, ne dit rien. Il fut transporté de joie, le jeune théama, voyant qu’on ne doutait pas qu’il ne fût vainqueur.
Où sont, demanda-t-il, les ghis pour lesquelles votre père voulait vous tuer ?
Oh ! dit l’ainée, vous n’oseriez pas venir les prendre.
Aussitôt ii les pria et les menaça pour le conduire, ne voulant pas attendre.
Elles, feignant de refuser, marchèrent devant jusqu’à ce qu’elles fussent tout près d’une embuscade qui les attendait.
Alors les aînées poussèrent un grand cri, mais la troisième ne dit rien.
Voilà comment les trois filles du théama de Belep conduisirent Boiek dire sa chanson de mort au pilou de l’igname, ce qui réjouit le cœur du vieillard, leur père.
Mais, tandis qu’on déroulait la ronde où tous les bras menaçant le nord s’ar-