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Page:Michel - Légendes et chants de gestes canaques, 1885.djvu/20

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Autour du foyer de bois de rose et de santal, j’ai appris aussi que du côté qui regarde Kouné (l’île des Pins), dans la tribu des Taourous, il y a trois mers piquinini (mers enfants) expression bichelamar signifiant mers petites ; ce sont des lacs. Ils se tiennent au même courant d’eau, passant de l’un à l’autre, comme un fil qui attache les grains d’un collier, dans la plaine de Yaté, au pied des montagnes.

Je sais qu’en suivant le rivage jusque plus loin que le pic des morts, il y a de belles montagnes, des pikininis diahots (petits fleuves), et que sous le grand soleil les crevasses s’étoilent dans les montagnes, brillantes de paillettes d’or. Il faisait bon ammo (hier) sur les bords des rivières ; mais némod (aujourd’hui) pour les tayos, Ah ! Ouâch ! !

De l’autre côté, où nous avons Bourail,