fleurs rose pâle, (velues aussi) du petit prunier sauvage, à l’ombre des lianes qui enlacent les arbres et retombent jusqu’à terre. Là, s’abritent du jour des roussettes, enveloppées de leurs ailes comme d’un manteau espagnol, suspendues par les pieds, et qui ressembleraient à d’énormes poires, si leur jolie tête de renard, aux yeux étincelants comme des diamants noirs, ne remuait de temps à autre.
Comme vos bois sont rouges de fraises au printemps, les places d’ombre sont pleines de petites tomates grosses comme des cerises, tranchant sur le vert noirâtre des feuilles dentelées.
Aux places où les arbres coupés ont laissé les rochers nus, ils se dessinent avec les formes les plus fantastiques : les uns couchés, pareils à des monstres de granit ; les autres, comme des ruines de forteresse ; on dirait une ville détruite.