Page:Michel - Légendes et chants de gestes canaques, 1885.djvu/29

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Sur tout cela croît la bruyère rose (mousseuse comme vos roses) et chnrmante : sur tout cela s’enchevêtrent des lianes, la richesse de la flore calédonienne.

Le sol aride disparaît sous les arabesques de feuillage et de fleurs variant de formes à l’infini, presque jamais de couleur ; elles sont généralement blanches, queïques-unes jaunes.

Toutes les fleurs que vous connaissez ont leurs analogues dans celles des lianes ; vous y trouverez la fleur du pommier avec la feuille du lierre.

Un grand nombre ont la fleur du jasmin, quelques-unes la feuille ; il y a des imitations de chèvre-feuille et un houblon échevelé envoyant, à des distances énormes, ses rameaux mêlés à ceux d’une clématite aux fleurs d’or ; une liane à feuilles de vignes n’a pour fleurs que de petites étoiles d’un blanc verdâtre ; mais