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Page:Michel - Légendes et chants de gestes canaques, 1885.djvu/52

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l’horizon et sllumine un instant, tantôt il est rouge tantôt livide.

Au milieu de ce fracas, on entend de temps à autre un petit bruit, c’est un coin de la forêt où les arbres se brisent, un toit qui s’effondre, une brèche qui se forme dans un rocher, envoyant au gouffre ses débris.

La boussole est affolée, l’aiguille cherche, cherche, il y a une angoisse dans son tremblottement, elle se soulève, elle plonge, elle semblait rester soulevée, quand l’eau embarquant par la fenêtre a tout renversé.

Le canon d’alarme tonne dans la rade, les navires y dansent sur les ancres :

Le premier cyclone dura touteune nuit, le second tout un jour, Nouméa souffrit beaucoup, et le presqu’île eût ses cases détruites comme parun bombardement.