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Page:Michel - Légendes et chants de gestes canaques, 1885.djvu/68

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Ils abordèrent dans une crique ou s’était arrêté aussi un tronc de niaouli portant le vieux grand’père, il aperçut les deux petits qui s’abreuvaient au sang de leur mère.

Elle avait été blessée en roulant entre les rochers et l’avait ordonné à l’ainé en mourant.

C’était l’île d’Inguiène, ou les filles de Tanaoué avaient aussi abordé, et le vieux les maria avec les fils de Païla quand ils furent grands.

Depuis ce temps-là, la grande terre fut étroite étant entrée dans la mer jusqu’au pied des montagnes.

Ils vécurent tant de lunes qu’on disait nombarou l’on ne peut plus nombrer, chamando (beaucoup) étant dépassé depuis longtemps.