Aller au contenu

Page:Michel - Légendes et chants de gestes canaques, 1885.djvu/89

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Si les sauterelles étaient venues, on aurait pu se rassasier, mais rien ne venait que le Jecko qui se promenait à travers les cases.

Djà et Païmé étaient toujours ensemble, mais ils se défiaient l’un de l’autre.

Un soir, au bord de la mer, une pierre se détacha d’un rocher et manqua Païmé. Le lendemain Païmé était seul, on ne revit plus jamais Djà.

Mais Païmé ne resta pas longtemps sans compagnons, il s’établit dans la grande case du theïn, qui était toujours faible, et appela à lui qui il voulut.

Tous les jours ils faisaient pilou, pourtant ils ne chassaient ni ne pêchaient.

Les vieux et des jeunes qui n’avaient pas voulu suivre Païmé, s’en allèrent dans la forêt, ils éoupèrent des branches d’accacia, de bois rouge dont chaque branche ne fournit qu’une arme, et de ces armes